Vous avez sans doute déjà fredonné sa chanson « Rusty » sans même savoir qu’elle venait de lui si vous écoutez un tant soit peu la radio. La pièce a d’ailleurs reçu le prix SOCAN de la chanson populaire un peu plus tôt cet automne. Il l’a aussi interprétée pour la première fois à la télévision québécoise quelques jours plus tard dans le cadre de l’émission Belle et Bum.
Cette chanson lui a ouvert bien des portes, au Québec comme ailleurs, alors qu’on a pu le voir en première partie d’artistes comme James Bay, Lukas Graham et Half Moon Run. Il est également monté sur les planches du Centre des arts Juliette-Lassonde l’an dernier lors du passage du groupe Franklin Electric à Saint-Hyacinthe.
Pour son retour en sol maskoutain, le 23 novembre au Cabaret André-H.-Gagnon, Hein Cooper présentera cette fois son propre spectacle, composé des chansons de son premier album, The Art of Escape, mais aussi du prochain disque qui paraîtra au début 2019. « C’est la première fois que j’ai la chance de jouer mes nouvelles chansons sur scène », soutient-il dans un entretien téléphonique avec LE COURRIER.
L’Australien vient d’ailleurs tout juste de terminer l’enregistrement de ce second album en Angleterre au cours des derniers mois. Deux extraits sont déjà parus, « Hear My Voice » et « Over Again », puis un troisième intitulé « Fear of Missing Out » sera dévoilé demain.
« Ce sera un mélange de plusieurs choses. Il y a un peu plus d’électronique, mais aussi des chansons plus acoustiques et un peu de R’n’B », confie-t-il, tout en assurant que la signature folk qu’il a développée sur The Art of Escape reste bien présente.
Bien entouré sur scène
Depuis qu’il a lancé sa tournée québécoise la semaine dernière, Hein Cooper a visité des villes aussi éloignées que Rimouski et Amqui. Au-delà de la musique, il se plaît beaucoup à visiter ces endroits.
« Ce sont des places où je n’aurais jamais pensé aller, c’est très cool. Les paysages ressemblent d’une certaine façon à ceux de l’Australie, même s’ils sont bien différents », lance-t-il au bout du fil.
Pour la majorité de cette tournée, le jeune blondinet est accompagné d’un groupe sur scène, une autre première pour lui qui est plutôt habitué de jouer à l’homme-orchestre seul avec sa guitare et une loop pedal. « Le groupe Hey Major, de Sherbrooke, assure mes premières parties, puis il vient m’accompagner sur scène ensuite. Je les ai rencontrés pour la première fois il y a quatre ou cinq mois et ils sont vraiment des musiciens incroyables. »
En plus de donner un spectacle au Centre des arts Juliette-Lassonde vendredi prochain, Hein Cooper fera preuve de générosité dans les heures précédant la représentation en offrant un atelier de guitare à toutes les personnes intéressées à connaître ses techniques avec le système de loop. Il en coûtera 10 $ pour assister à ce « cours privé » d’environ 75 minutes. Il suffit de s’inscrire préalablement à la billetterie de la salle de spectacle et d’apporter sa guitare le moment venu. Pour plus d’informations, on peut appeler au 450 778-3388.