Celui qui a mis sur pause son nouveau poste de directeur adjoint à la direction des études au service à l’enseignement au Cégep de Saint-Hyacinthe ainsi que sa vie familiale pour se concentrer pour la campagne considère qu’il a fait son travail sur le terrain. « Le monde est très réceptif aux idées du Parti québécois, mais j’étais surtout là pour écouter », a-t-il affirmé.
« Moi, mon but, c’est de faire de la croissance. C’est ce que j’ai proposé à mon équipe au début et souhaité qu’on s’amuse. En campagne électorale, c’est important, car c’est intense et long. On savait très bien d’où on partait au niveau national au début de la campagne. On était mis de côté de manière assez générale, mais je crois que, maintenant, ce n’est plus la réalité. On est un joueur crédible. Ceci dit, je suis réaliste. Mes probabilités de gagner dans le comté ne sont pas grandes, mais je le savais depuis le début », a-t-il affirmé à une semaine du vote du 3 octobre.
Il se dit aussi heureux d’avoir contribué à une campagne positive et constructive au niveau national et se dit fier de son chef. Il a lui-même participé à quatre débats en plus de présenter le cadre financier de son parti sur les ondes de RDI Économie. Autant les débats locaux que provinciaux ont permis de différencier les programmes des différents partis et il a bien apprécié participer à ces échanges.
Selon lui, les électeurs doivent retenir que le Parti québécois (PQ) propose de s’assumer complètement. « C’est d’assumer la défense de la langue, l’indépendance, le virage aux changements climatiques. C’est de mettre de côté les demi-mesures et les calculs électoralistes », a-t-il déclaré.
Pour ce qui est des promesses phares, outre l’indépendance, il fait de la création des places en garderie son cheval de bataille puisque la question des places manquantes a souvent été mentionnée par les parents lors de son porte-à-porte. Le PQ promet de compléter le réseau en assurant une place à chaque enfant en plus de transformer les garderies privées en CPE. De l’autre côté du spectre, il promet que le nombre d’heures pour les soins à domicile des aînés sera triplé en quatre ans. Cela représente un investissement de 3 G$.
