25 août 2022 - 07:00
Parti québécois
Alexis Gagné-Lebrun veut faire de l’éducation son cheval de bataille
Par: Jérémy Bezeau
Le candidat du Parti québécois dans Saint-Hyacinthe, Alexis Gagné-Lebrun, était en conférence de presse pour la première fois en vue des élections du 3 octobre. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le candidat du Parti québécois dans Saint-Hyacinthe, Alexis Gagné-Lebrun, était en conférence de presse pour la première fois en vue des élections du 3 octobre. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le candidat du Parti québécois dans Saint-Hyacinthe, Alexis Gagné-Lebrun, veut faire de l’éducation son cheval de bataille en vue de la campagne électorale qui arrive à grands pas.

En conférence de presse, lundi, dans les nouveaux locaux du parti pour la campagne, l’homme de 41 ans a dénoncé le piètre état des écoles maskoutaines et s’engage, s’il est élu le 3 octobre, à ce qu’un bon nombre soit rénové.

« Pour moi, l’éducation commence aussi tôt qu’avec les CPE. C’est un domaine qui me passionne et j’y travaille depuis maintenant 12 ans. J’ai deux jeunes enfants et ça me touche directement. L’important en tant que député, c’est de mettre de l’avant les enjeux locaux », a-t-il affirmé d’entrée de jeu.

Appuyé publiquement par Véronique Hivon depuis son investiture au parti, Alexis Gagné-Lebrun affirme que 27 % des écoles du réseau scolaire de la circonscription se retrouvent avec une note attribuée de E, la pire qui peut être décernée, contrairement à une moyenne de 20 % pour l’ensemble du réseau québécois. « Nos écoles ont besoin d’amour. Il y a urgence d’agir! C’est une question autant de santé que de pédagogie. Il faut que ce soit un beau milieu de vie pendant la journée, mais aussi pendant les soirées, parce qu’une école appartient à sa communauté. J’espère avoir la confiance des citoyens de Saint-Hyacinthe pour pouvoir travailler sur cet enjeu qui me tient à cœu », a-t-il évoqué.

Dans le but d’offrir un environnement sain et propice à l’apprentissage dans nos écoles, Alexis Gagné-Lebrun a aussi abordé l’enjeu de la qualité de l’air déficiente, un sujet qui a refait surface depuis la pandémie. Pour lui, il est primordial de respecter les exigences de renouvellement de l’air afin d’avoir un taux adéquat de CO dans les classes pour le bien-être non seulement des élèves, mais aussi de tout le personnel en place dans les écoles.

Pour le candidat du Parti québécois dans Saint-Hyacinthe, les services aux étudiants devront aussi être améliorés. « Il faut s’assurer que tous les élèves aient un enseignant qualifié, qui ne quittera pas sa profession dans les premières années, ainsi que de bons services de soutien aux élèves, notamment par l’entremise d’orthopédagogues et de psychologues », a-t-il ajouté.

Nommé directeur adjoint à la direction des études au service à l’enseignement au Cégep de Saint-Hyacinthe il y a deux semaines, le Maskoutain compte tout de même s’investir pleinement dans sa campagne. « La direction du Cégep m’a contacté pour le poste après que j’ai annoncé ma candidature. Elle savait que je serais en élection à l’automne. J’ai dû faire une réflexion. J’ai accepté, mais si je gagne mes élections, je ne reviendrai pas [au cégep] », a-t-il précisé.

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