28 février 2019 - 11:55
Aliocha, entre la scène et l’écran
Par: Maxime Prévost Durand
Même s’il commence ces jours-ci à tourner les premières scènes du prochain film dans lequel il apparaîtra, Aliocha reprendra son chapeau de chanteur le temps d’une soirée à Saint-Hyacinthe le 8 mars. Photo John Londono

Même s’il commence ces jours-ci à tourner les premières scènes du prochain film dans lequel il apparaîtra, Aliocha reprendra son chapeau de chanteur le temps d’une soirée à Saint-Hyacinthe le 8 mars. Photo John Londono

Fraîchement sorti du studio pour enregistrer son deuxième album, Aliocha commencera à tourner ces jours-ci les premières scènes du film Merci pour tout dans lequel il tiendra un rôle. Entre deux journées de tournage, le jeune comédien et auteur-compositeur-interprète fera un arrêt à Saint-Hyacinthe le vendredi 8 mars pour présenter les chansons de son premier disque Eleven Songs.

D’abord connu comme comédien à la télévision, puis au cinéma, Aliocha s’est dévoilé en tant que chanteur il y a plus d’un an en présentant son premier album. Une première tournée s’en est suivie avec, en plus de son propre spectacle, des premières parties pour des artistes comme Charlotte Cardin et Marie-Pierre Arthur.

« Ça a été un énorme apprentissage, soutient Aliocha, joint par LE COURRIER en France, où il terminait la semaine dernière l’enregistrement de son deuxième album. J’ai fait certaines erreurs, puis il y a eu aussi des réussites. Je sais que je ferais certaines choses différemment, mais je le dis sans regret. J’ai tellement évolué en deux ans. »

Du haut de ses 25 ans, le jeune bouclé est toutefois heureux de s’être lancé dans cet univers qui le passionne tant : la musique. Déjà avec son premier album, Aliocha a su se démarquer dans le paysage folk québécois, avec un son pour le moins distinctif qui fait qu’on le reconnaît presque instantanément en entendant sa musique.

« Entre le moment où j’ai signé avec Audiogram et la sortie de l’album, il s’est écoulé près de cinq ans, raconte l’auteur-compositeur-interprète. Il y a tellement de musique qui se fait, je ne voulais pas juste ajouter un album là-dedans qui sonne comme tout le reste. C’est pour ça que ça a pris autant de temps. »

Porté par des influences sixties et seventies sur Eleven Songs, Aliocha indique que son prochain album sera « plus proche de [lui] », avec un son plus moderne. L’écriture de ce nouvel album, dont la date de sortie n’est pas connue pour le moment, s’est d’ailleurs faite beaucoup plus rapidement. « Ça s’est surtout fait dans la dernière année, de façon beaucoup plus spontanée que le premier », raconte-t-il.
Pour l’occasion, il refait équipe avec le réalisateur Samy Osta, qui avait aussi mis sa touche sur Eleven Songs. « Je dois faire attention à ce que je dis sur lui, il est juste à côté de moi. On vient tout juste de terminer une journée d’enregistrement, dit-il en riant au bout du fil. Je sentais qu’il y avait encore des choses à faire ensemble et je voulais aller au bout de ça. »

Un retour au cinéma

Profitant de la fin du cycle de son premier album, Aliocha renoue également avec le côté cinématographique de sa carrière.
L’été dernier, il a participé au tournage du film Pompéi dans le sud de la France, puis il entame ces jours-ci le tournage du film québécois Merci pour tout, qui mettra en vedette Magalie Lépine-Blondeau et Julie Perreault.

« C’est important pour moi de séparer les deux [la musique et le cinéma]. Après la sortie d’Eleven Songs, je voulais me concentrer uniquement sur la musique, mais vu que je suis à la fin du cycle de l’album, j’ai accepté quelques rôles. »

Avant que l’on puisse le revoir à l’écran, Aliocha montera sur la scène du Cabaret André-H.-Gagnon, au Centre des arts Juliette-Lassonde, le vendredi 8 mars. Il s’agira de l’avant-dernier spectacle de sa tournée Eleven Songs.

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