La nouvelle a été annoncée par l’organisation le 24 juin dans la foulée d’une série de mises sous contrat. Il s’agit en quelque sorte d’un retour avec le Rocket pour Anthony Beauregard puisqu’il avait disputé dix rencontres avec le club lavallois à la fin de la saison 2017-18, une sorte d’essai obtenu après sa dernière campagne avec les Stingers de l’Université Concordia. Il a ensuite vogué entre la ECHL et des ligues européennes. La saison dernière, il a évolué avec le HC Sierre dans la ligue suisse.

Joint par LE COURRIER, l’attaquant s’est montré excité à l’idée d’entamer ce nouveau chapitre dans sa carrière. « Ça va faire du bien de rejouer proche de la maison. Toujours être à l’extérieur, ça peut être épuisant, a-t-il soutenu au bout du fil. Je veux arriver avec le Rocket et donner mon maximum. J’ai déjà joué des matchs dans la ligue américaine et je sais que je suis capable de jouer à ce niveau. »

Même s’il a bien fait lors de ses passages dans la ECHL, surtout avec le Thunder de Wichita alors qu’il avait été nommé joueur le plus utile du circuit en 2020-21, Anthony Beauregard n’a jamais eu d’autres occasions de jouer dans la Ligue américaine depuis son bref séjour avec le Rocket en 2018.

« C’est pas mal ma dernière chance pour jouer dans la Ligue américaine. Le contrat arrive au bon moment pour moi », a-t-il souligné.

Puisqu’il s’agit d’un contrat à deux volets, il pourrait toutefois être appelé à jouer avec les Lions de Trois-Rivières, dans la ECHL, si ses services ne sont pas retenus avec le Rocket. « Mais mon but est vraiment de faire ma place à Laval », dit-il avec conviction.

« Quand j’ai joué là-bas [en 2018], je sortais du niveau universitaire et il y avait une grande différence entre les deux ligues. Après quatre années chez les professionnels, je suis mieux préparé physiquement et mentalement. En ayant joué en Suisse l’an dernier, même si le calibre est un peu inférieur à la ligue américaine, je sens déjà que je suis plus prêt à jouer dans cette ligue-là », a-t-il analysé.

Avec le HC Sierre, Anthony Beauregard a enregistré 14 buts et 27 aides en saison régulière, pour un total de 41 points en 50 matchs.

« Ça a été beaucoup de hauts et de bas comme saison. J’ai eu à peine trois ou quatre semaines de pause en presque deux ans, donc ça a été beaucoup de hockey, de matchs et de pratiques. À un moment donné, tu arrives au bout du rouleau. Ça a été plus difficile au niveau de la constance. Je passais d’un style de jeu à un autre et ça m’a demandé une période d’ajustement, mais je suis content d’avoir vécu l’expérience. »

Le Rocket de Laval vient quant à lui de participer à ses premières séries éliminatoires en cinq saisons. La troupe de Jean-François Houle a vu son beau parcours prendre fin en finale de la Conférence de l’Est de la Ligue américaine au terme du septième et ultime match de sa série face aux Thunderbirds de Springfield.