Pour l’observateur attentif, il était assez facile d’identifier les gagnants potentiels parmi les finalistes. Le jury a donc fait un bon travail, avec des choix qui, à défaut de faire toujours l’unanimité, ont une certaine logique et se défendent assez bien. Certains ont sourcillé un peu en voyant une fois de plus le Cégep de Saint-Hyacinthe s’imposer dans la catégorie Événement ou organisme ayant contribué au rayonnement régional devant l’Exposition agricole et le Jardin Daniel A. Séguin, mais on a finalement compris que ce prix couronnait l’organisation du premier congrès d’envergure présenté au printemps 2018 au centre de congrès, soit celui de l’Association québécoise de pédagogie collégiale.
C’est d’ailleurs un reproche, voire une piste d’amélioration que l’on peut suggérer aux organisateurs en prévision de la prochaine édition, soit le manque d’informations et de mise en contexte au niveau des lauréats et des finalistes. C’était flagrant au niveau des personnalités d’affaires masculine et féminine où les finalistes ont été présentés sans aucune référence sur leur rôle et entreprise respective. Même lacune pour la catégorie Entrepreneur de la relève. On ignore encore ce qui a permis à ACAM Transport de remporter la palme devant une candidature comme celle de Constructions Deslandes, par exemple.À ce sujet, nous aurons peut-être quelques pistes de réponses intéressantes dans le cahier spécial qui sera publié dans notre prochaine édition. Ou peut-être pas.
On se souhaite aussi une plus grande participation des entreprises à la prochaine édition, question d’assurer plus de diversité et de représentativité parmi les candidatures et les lauréats d’une année à l’autre. Il est assez surprenant de constater qu’une catégorie comme Entreprise agricole n’arrive pas à intéresser au moins trois finalistes dans une région comme la nôtre, non?