À travers son art, Cindy Lelaurin explore l’apophénie, un phénomène par lequel un individu a tendance à percevoir des liens significatifs entre des éléments qui n’ont, en réalité, aucun lien entre eux ou encore à attribuer un sens particulier à des événements banals. Le terme « capillotractée », qui fait partie du titre de l’exposition, signifie d’ailleurs de manière humoristique que quelque chose est « tiré par les cheveux ».
« Son travail mêle narration, fictions personnelles et instincts primaires, invitant à une expérience émotionnelle et introspective unique », est-il décrit dans le texte de présentation de l’exposition.
Artiste multidisciplinaire originaire de la France et nouvellement installée au Québec, Cindy Lelaurin possède un parcours riche et varié. Avec l’utilisation de divers médiums, elle crée « un mélange pictural entre attirant et répulsion, déstabilisant le spectateur et l’incitant à la réflexion », est-il également mentionné.
En plus de cette exposition, Cindy Lelaurin a participé à différents projets artistiques à Saint-Hyacinthe dans les derniers mois. Elle était notamment l’une des artistes impliquées dans l’initiative Les portes de l’inclusion réalisée dans le cadre du budget participatif de la Ville de Saint-Hyacinthe. Cet été, elle a aussi présenté des œuvres durant l’ORANGE OFF qui a été organisé par Courants centre d’artistes.


