27 octobre 2022 - 07:00
Des commerçants surpris, mais contents
Par: Jérémy Bezeau
Bien que le directeur général de la Ville de Saint-Hyacinthe Louis Bilodeau ait confirmé que le 31 octobre signifiera le retour à la normale sur l’avenue Saint-Louis avec la fin des travaux, l’information ne s’était pas encore rendue sur le terrain. C’est donc à des commerçants surpris, heureux et même un peu sceptiques que nous avons appris la fin d’un long calvaire.

Le copropriétaire de l’Atelier Éco Expert, Michael Bellavance, n’a pas caché son étonnement en apprenant la nouvelle. Un peu sceptique, il ne demande pas mieux que d’y croire même s’il reste encore des travaux d’aménagement à compléter.

« Tant mieux si ça arrive, mais je n’ai toujours pas de gazon devant mon entrée. Je vais le croire quand je vais le voir! On espère tous un retour à la normale le plus tôt possible après les derniers mois qu’on a vécus sur la rue », confie-t-il.

La surprise était tout aussi grande chez Globe Vision. « Vous me l’apprenez, a avoué l’optométriste Fernand Laflamme. Il est évident que cela va faire du bien au niveau de la logistique. Les travaux étaient nécessaires, certes, mais nous n’aurons plus à guider les clients qui viennent de l’extérieur et qui avaient bien de la difficulté à trouver la place. Parfois, les gens arrivaient avec 20 minutes de retard en raison de la confusion que tous les travaux ont occasionnée. »

M. Laflamme ajoute qu’il se doutait bien que l’échéancier serait devancé, mais jamais qu’on arriverait à retrancher un mois.

Pour sa part, Patrice Derochette, propriétaire de la Pharmacie Catherine Lamarre, affiliée à la bannière Familiprix, salue le retour à la normale.

Les travaux de l’avenue Saint-Louis ont fait mal au portefeuille. Le chiffre d’affaires s’en est ressenti, mais il a néanmoins été en mesure de desservir toute sa clientèle grâce au plan adopté à l’interne et le support de son autre succursale à proximité. « Ce sont les clients qui ont payé le prix, dit-il. Une pharmacie, c’est un peu comme un hôpital, dans la mesure où les gens ont besoin de leurs médicaments. Ce n’est pas une option. On a donc dû jongler avec les options à notre disposition pour continuer de servir la clientèle et atténuer les impacts. »

Si la rue est ouverte à 100 % lundi, ce sera donc un énorme soulagement pour tout le monde, conclut-il.

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