16 octobre 2025 - 03:00
Au Centre culturel Humania Assurance
Des sculptures urbaines faites par des artistes de demain
Par: Maxime Prévost Durand
Un groupe d’adolescents, parmi lequel on trouvait Maïa Lampron, Léanie Salvail, Andrei Dopala et Elliott Lamy, a concocté des sculptures urbaines qui ont pris place à l’extérieur du Centre culturel Humania Assurance dans le cadre d’un projet avec les artistes Isabelle Tellier et Maryse Plourde de l’Atelier libre de peinture de Saint-Hyacinthe. Photo François Larivière | Le Courrier ©
Un groupe d’adolescents, parmi lequel on trouvait Maïa Lampron, Léanie Salvail, Andrei Dopala et Elliott Lamy, a concocté des sculptures urbaines qui ont pris place à l’extérieur du Centre culturel Humania Assurance dans le cadre d’un projet avec les artistes Isabelle Tellier et Maryse Plourde de l’Atelier libre de peinture de Saint-Hyacinthe. Photo François Larivière | Le Courrier ©
Tout au long de l’été, des sculptures urbaines réalisées par des adolescents dans le cadre d’un projet avec l’Atelier libre de peinture de Saint-Hyacinthe ont embelli l’extérieur du Centre culturel Humania Assurance. Une façon de démocratiser l’art, mais aussi de montrer aux artistes de demain la portée que leur travail peut avoir.

Dans des bacs de fleurs, installés par la Ville de Saint-Hyacinthe spécialement pour accueillir les œuvres, les sculptures ont pu prendre vie. Leurs thèmes étaient variés : on y trouvait des ballerines qui dansent, des personnages représentant des pêcheurs et des skateurs, un éléphant et son dresseur ainsi que quelques autres.

En tout, six adolescents âgés de 12 à 16 ans ont participé à ce projet. Pendant toute une session, ils ont été encadrés par les artistes maskoutaines Isabelle Tellier et Maryse Plourde, de l’Atelier libre de peinture, pour réaliser leurs œuvres. Même s’ils avaient déjà tous un intérêt pour l’art, la majorité d’entre eux n’avaient encore jamais fait de sculpture.

« Faire une œuvre en 2D, c’est une chose, mais en faire une en 3D, c’est une façon différente de travailler. On était là pour les aider, mais on les laissait aussi aller pour qu’ils trouvent leurs propres solutions [quand ils faisaient face à des défis]. Ce sont eux qui ont fait le processus de A à Z », raconte Isabelle Tellier.

Grâce à la contribution financière du Club Optimiste Douville et de la Ville de Saint-Hyacinthe, les ateliers étaient offerts gratuitement aux adolescents. « Leur seul engagement était d’être présent tout au long de la session », indique Mme Tellier.

Chaque semaine, les participants se réunissaient ainsi pour élaborer leurs œuvres et avancer leur projet, mais aussi pour échanger et vivre un moment de partage avec d’autres jeunes de leur âge à travers leur intérêt commun pour l’art. L’objectif avec ces ateliers était d’offrir à ces jeunes une expérience complète, de la conception à l’inauguration de leurs œuvres.

En plus de voir leurs sculptures orner l’un des bacs de fleurs du Centre culturel Humania Assurance au terme de plusieurs semaines de travail, ces jeunes artistes ont aussi eu l’occasion d’exposer leurs œuvres à la bibliothèque Sainte-Rosalie.

Fort de son succès, l’initiative de l’Atelier libre de peinture se poursuit cet automne et le nombre de participants a pratiquement doublé. En plus des adolescents qui ont vécu la première session, quelques autres se sont greffés au groupe pour vivre cette expérience.

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