C’est donc dire que, si tout va bien, la Municipalité de Saint-Liboire deviendrait propriétaire du lot complet, à l’exception du cimetière. Il n’est toutefois pas question de la terre agricole de 24,6 hectares située aux limites de la zone agricole et de la zone urbanisée du village que la Fabrique possède le long de la rue Lacroix.

Cependant, ce n’est pas demain la veille que la transaction verra le jour. Selon le maire Yves Winter, les démarches pourraient prendre jusqu’à trois ans avant de se conclure. « On est encore au début du processus. Il y a un intérêt significatif des deux côtés, mais rien n’a encore été discuté de façon sérieuse », affirme-t-il. Il n’a toujours pas été question de discuter du prix de l’éventuelle transaction.

La Municipalité de Saint-Liboire souhaite redonner une deuxième vie à l’église. « Si on devient propriétaire, l’objectif serait de requalifier l’église au patrimoine. On garderait la vocation religieuse, mais on ajouterait un volet exploratoire », affirme M. Winter.

Un comité composé de conseillers municipaux de Saint-Liboire et de membres du conseil administratif de la Fabrique de la paroisse a été mis en place dans les derniers mois pour commencer les démarches concernant l’acquisition de l’église par la Municipalité de Saint-Liboire, dans le but de donner une deuxième vie au bâtiment. Puisque la Fabrique de la paroisse génère de moins en moins de revenus, une vente semble être la seule alternative. L’église conserverait sa vocation et les citoyens pourraient continuer de louer la salle pour des célébrations et une relocalisation de la bibliothèque à l’intérieur du lieu de culte pourrait même être envisagée.

Une première rencontre a eu lieu le 20 octobre. Immédiatement après cette séance, une demande a été envoyée au ministère du Patrimoine canadien.

L’église de Saint-Liboire a une longue histoire patrimoniale. Ayant une grande valeur pour sa population, la Municipalité s’est donc donné pour mandat d’assurer sa pérennité.