Pour cette corvée salissante et ennuyante, nous avons pris gants, désinfectant et stratégiquement choisi l’épicerie avec les machines à bouteilles les plus performantes, direction Sorel.
Mais en arrivant, déception, les fameuses machines sont débranchées. L’épicerie ne fait plus le ramassage, on nous dit qu’il faut aller à Consignaction en nous donnant le chemin. Soupir de résignation.
Or, quelques minutes plus tard, nous ressortons du local de Consignaction enchantés, les mains propres et des dollars en poche.
Fini le temps passé dans l’entrée d’une épicerie à faire gober des bouteilles sales à une machine qui en refuserait la moitié, à appeler un commis parce que le sac est plein, à attendre au comptoir qu’on compte les bouteilles en verre et d’être remboursé pendant que la caissière est occupée à scanner du lait pis des œufs.
Là, c’était super simple. On est arrivés avec notre sac tout mélangé pis vlang, on l’a juste ouvert au-dessus d’un gros entonnoir muni d’un tapis roulant et blip, en quelques secondes, un écran affichait le nombre de bouteilles en nous donnant un ticket pour passer directement à la caisse qui nous remet de l’argent liquide! C’est tout! Il y avait même des places pour se laver les mains, mais on n’en avait même pas besoin.
C’est quand la dernière fois qu’une patente organisée par le gouvernement fut aussi simple, efficace et qu’elle nous redonne de l’argent… cash?
Depuis, je rêve que tout le gouvernement soit géré comme Consignaction. Et qu’on ouvre enfin celui de Saint-
Hyacinthe.


