Bien que les gestes écoresponsables à l’échelle individuelle soient importants, ils sont insuffisants. Nous ne pourrons relever le défi de la décarbonisation de nos sociétés que si chaque individu, chaque secteur d’activités, chaque ville et pays, en commençant par chez nous, mettent l’épaule à la roue. Le rapport du GIEC formule plusieurs recommandations permettant de changer rapidement nos comportements, solutions concrètes qui ont d’ailleurs été reprises par la déclaration d’urgence climatique (DUC) maintenant adoptée par des centaines de municipalités et villes québécoises.
Il demeure que le changement doit se faire plus rapidement. Et donc, pour atteindre les cibles de réduction des GES, les gouvernements se doivent de mettre en place un cadre réglementaire cohérent, à la hauteur de la situation, en prenant en compte la justice climatique. Le laxisme actuel de nos gouvernements en matière de lutte et de résilience face aux changements climatiques ne peut continuer.
C’est pourquoi, le vendredi 27 septembre, les étudiants de la Faculté de médecine vétérinaire de Saint-Hyacinthe, les étudiants du Cégep de Saint-Hyacinthe et le CCCPEM invitent la population maskoutaine à venir marcher à Saint-Hyacinthe pour la grève mondiale du climat. Le départ est à 9 h devant l’Institut de technologies agroalimentaires de Saint-Hyacinthe. Un arrêt est prévu devant l’hôtel de ville et l’arrivée se fera au parc Gustave-Labelle vers 10 h 30. Au plaisir de marcher avec vous!
Annabelle T. Palardy,
Comité des citoyens et citoyennes pour la protection de l’environnement maskoutain (CCCPEM)