Vers 18 h, soit environ une heure après le départ des travailleurs qui avaient effectué de la soudure dans la chaufferie, des passants ont contacté le 911 en signalant de la fumée et des flammes apparentes à l’intérieur du bâtiment. Les pompiers de Saint-Damase se sont rapidement rendus sur le rang du Haut de la Rivière. Ils ont alors constaté que les flammes étaient concentrées dans la chaufferie et qu’ils pouvaient s’y aventurer. Toutefois, puisque la chaufferie est reliée aux serres, pour les alimenter grâce à un procédé de biomasse, ils craignaient fortement un risque de propagation, a mentionné le directeur du Service de sécurité incendie de Saint-Damase et Saint-Césaire, Thierry Pion-Girouard. Ce dernier a donc fait appel à plusieurs services de sécurité incendie des environs, soit Saint-Hyacinthe, Saint-Pie, Rougemont, Saint-Césaire et Saint-Paul-d’Abbotsford.
M. Pion-Girouard a expliqué que la décision d’appeler des renforts a aussi été prise en raison de la canicule qui sévissait ce soir-là. Ce fut un choix judicieux puisque la présence de 25 pompiers a permis d’assurer un relais entre eux. L’Association des pompiers auxiliaires de la Montérégie (APAM) s’est aussi rendue sur les lieux et une ambulance a été demandée à titre préventif en raison de la chaleur. Heureusement, cette dernière n’a incommodé aucun pompier.
Grâce au travail des nombreux pompiers, l’incendie a été rapidement contrôlé dans l’heure qui a suivi, et tous les autres bâtiments ont été épargnés. La recherche de la cause s’est ensuite poursuivie jusqu’à 21 h 15. Une étincelle résultant des travaux de soudure effectués dans l’après-midi serait possiblement en cause.
Selon les premières analyses, la structure de la chaufferie est toujours intacte, mais les systèmes de chauffage devront être remplacés, selon Thierry Pion-Girouard. Il évalue les dommages entre 50 000 $ et 100 000 $. Il s’est réjoui que l’incendie n’ait pas eu lieu l’hiver, car l’absence de chauffage aurait causé la perte de la production. En été, la chaufferie est seulement utilisée pour fournir de l’eau chaude sur le site.
Jointe par LE COURRIER, l’entreprise Excel-Serres n’a pas souhaité préciser les impacts de l’incendie sur ses opérations puisque le dossier se trouvait toujours entre les mains des assureurs au moment de mettre sous presse.
