Dans son avis d’expropriation, la Ville estime la valeur de ce terrain à 4,1 M$. La superficie qui est visée par la procédure juridique représente 61 % du lot qui a été acheté par le Groupe Robin des mains de l’Œuvre Antoine-Girouard. La transaction s’était réalisée en 2021 au coût de 3 225 489,56 $.
Le Groupe Robin a confirmé au COURRIER qu’il ne contestera pas le droit de la Ville d’expropriation, même s’il n’a pas encore répondu à l’avis d’expropriation. Il a quatre mois pour le faire. On ne sait donc pas, à ce stade-ci, quel montant le promoteur maskoutain pourrait réclamer en dédommagement. Le terrain convoité par la Ville de Saint- Hyacinthe s’étend sur 28 655,6 mètres carrés.
La zone tampon sera aussi formée de terrains de la Ville de Saint-Hyacinthe et du ministère des Transports et de la Mobilité durable du Québec.
Le terrain appartenant au Groupe Robin est d’ailleurs cité dans une poursuite dans laquelle le promoteur réclame 7 332 969 $ à la Ville de Saint-Hyacinthe qui a imposé un gel sur le développement immobilier tant que l’usine d’épuration ne sera pas mise aux normes. Le promoteur projetait d’y concrétiser un développement immobilier.
Au cours des dernières années, la Ville dépassait les normes du ministère de l’Environnement en matière d’émission de sulfure d’hydrogène (HS), détectable par son odeur d’œufs pourris. Afin de réaliser sa zone tampon, la Ville compte se faire accompagner d’un expert en horticulture pour planifier la plantation d’arbres et d’arbustes à croissance rapide.


