Les grandes lignes du projet ont été exposées dans une lettre signée de la main du maire et acheminée le 6 septembre aux résidents du secteur où la nouvelle résidence sera construite, dans le boisé situé à l’arrière de la maison-mère de la rue Girouard.

Un nouveau promoteur fait son apparition en lieu et place du Groupe Lokia, l’entreprise qui avait piloté l’an dernier un premier projet de construction qui avait été autorisé par le conseil municipal avant d’être abandonné sans plus d’explications.

Le projet actuel, qui s’inspire du premier, est maintenant porté par le Groupe Fari. Comme prévu initialement, cette seconde mouture de la maison des Sœurs de la Présentation de Marie devrait également accueillir les Sœurs de la Charité de Saint-Hyacinthe, d’autres membres de communautés religieuses et des aînés laïques au sein d’habitations destinées à des personnes ayant besoin d’aide, de protection, de soins ou d’hébergement. « Dans le cas présent, une disposition de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme permet de soustraire le règlement sur des projets particuliers de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble (PPCMOI) au processus d’approbation référendaire », rappelle M. Beauregard. Le projet, ajoute-t-il, sera évidemment soumis à toutes les étapes de conformité et d’approbation prévues par la Loi, notamment auprès du Service de l’urbanisme, du Comité consultatif d’urbanisme et du conseil municipal. À cet effet, le conseil municipal devrait adopter le premier projet de règlement en lien avec ce projet dès lundi, lors de la séance publique du 19 septembre.

Réduit de 30 %

Le concept élaboré et présenté par le Groupe Fari est en quelque sorte une version réduite de 30 % du projet présenté l’an dernier par le Groupe Lokia.

L’ampleur plus modeste se vérifie dès le départ par le nombre de logements qui passe de 312 à 205 unités, ce qui permettra de réduire l’emprise au sol du bâtiment. Bien qu’il sera construit dans le boisé de la congrégation, il a été convenu de revoir son positionnement afin de préserver davantage d’arbres sur le site. Le stationnement sera donc forcément moins vaste que celui prévu à l’origine.

Pour autoriser la délivrance du permis, le conseil municipal aurait aussi formulé deux conditions que se sont engagés à respecter le promoteur et la congrégation. La première veut qu’une servitude de conservation perpétuelle pour la protection du boisé soit enregistrée, empêchant toutes constructions futures dans le boisé. La seconde exige que tous les arbres abattus lors du chantier soient remplacés. Le projet initial nécessitait l’abattage de quelque 190 arbres.

Il aura fallu attendre au 13 septembre, soit une semaine après l’envoi effectué par la Ville de Saint-Hyacinthe aux résidents du quartier, pour que le Groupe Fari confirme publiquement ses intentions. La construction devrait débuter en 2023 pour une livraison prévue l’année suivante.