21 juillet 2022 - 07:00
Marché immobilier à Saint-Hyacinthe
Le prix des bungalows a bondi de 100 000 $ en un an
Par: Sarah-Eve Charland
Depuis près de deux ans, les prix sur le marché immobilier sont en constante hausse. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Depuis près de deux ans, les prix sur le marché immobilier sont en constante hausse. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Alors que le marché immobilier semble se diriger vers un ralentissement dans l’ensemble de la province, Saint-Hyacinthe a plutôt vu les ventes de maisons augmenter au cours des derniers mois, exerçant une pression jamais vue sur les prix.

Les plus récentes statistiques de l’Association des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) pour le deuxième trimestre 2022, établies à partir de la base de données Centris, donnent le vertige en ce qui concerne le marché maskoutain, où les affaires vont mieux qu’ailleurs au Québec.

Ainsi le prix médian des maisons unifamiliales vendues sur le territoire de Saint-Hyacinthe et les environs a atteint 444 500 $, ce qui est légèrement sous la barre du prix médian pour l’ensemble de la province qui est de 448 694 $. On constate cependant que le prix médian des maisons unifamiliales a littéralement explosé dans la dernière année dans l’agglomération de Saint-Hyacinthe puisqu’il s’élevait à 340 000 $ il y a 12 mois à peine.

Le prix médian des condos a pour sa part augmenté de 17 % pour atteindre 290 000 $. Les immeubles à logement ont aussi vu leur prix augmenter, dont le prix médian se situe à 397 500 $ au deuxième trimestre 2022.

Depuis le début de l’année 2022, le marché immobilier connaît dans l’ensemble un ralentissement, notent les analystes de l’APCIQ.

Les ventes du deuxième trimestre ont diminué de 14 % au Québec par rapport à la même période l’année précédente. À Saint-Hyacinthe toutefois, on a connu une hausse globale de 9 %, toutes les catégories confondues d’immeuble, après avoir connu une diminution de 13 % au premier trimestre.

« Le marché québécois maintient une activité relativement soutenue, mais limitée par des inscriptions en vigueur qui demeurent à des niveaux historiquement faibles. Les prix continuent donc d’être sous pression, notamment à l’extérieur de la région de Montréal », souligne le directeur du Service de l’analyse de marché de l’APCIQ, Charles Brant.

Dans l’ensemble du Québec, les ventes de maisons unifamiliales et les condos ont connu des hausses respectivement de 20 % et de 26 % comparativement au deuxième trimestre 2021. Les ventes d’immeubles à logement ont toutefois diminué de 30 %.

Selon l’APCIQ, les conditions de marché sont demeurées tendues dans notre région. Les prix sont sous pression et il faudra attendre les prochains chiffres pour mesurer l’impact de la montée des taux d’intérêt sur le comportement du marché.

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