Le syndicat indique que l’amélioration des salaires en contexte d’inflation, le respect de leurs conditions de travail et une meilleure protection contre les décisions injustes et aléatoires de leur employeur font partie des raisons évoquées par les employés pour se syndiquer. Dans les jours qui viennent, un comité de négociation, formé de travailleurs et d’une équipe syndicale, sera créé afin d’établir le cahier de demandes des nouveaux syndiqués.

« Les employés de cet établissement ont fait appel aux TUAC 1991-P parce qu’ils désiraient avoir une voix forte et unie afin de discuter d’égal à égal avec leur employeur des enjeux qui les préoccupent. Les nombreux bouleversements dans le secteur élargi de l’agroalimentaire sont à la source de quelques tensions que les salariés aimeraient apaiser. Forts de notre expertise dans le domaine de la transformation alimentaire, les TUAC 1991-P sont assurément très bien placés pour trouver des solutions novatrices et durables qui rallieront les deux parties », a déclaré Mario Maisonneuve, président des TUAC 1991-P.

Notons que les TUAC représentent déjà les employés du secteur de la production de cette même usine.

« Le droit de nos employés de se syndiquer a toujours été, et est toujours, pleinement reconnu, a affirmé Denis Paquet, chef des relations publiques et gouvernementales chez Exceldor. Nous n’avons pas de position particulière sur toute initiative de se syndiquer : c’est un droit reconnu par les lois qui régissent le monde du Travail, un droit que nous respectons. Nous entretenons des rapports professionnels avec tous les syndicats qui représentent nos employés et nous respectons les termes des diverses conventions collectives qu’Exceldor a signées. »