Les négociations qui ont perduré pendant plus d’un an et demi ont finalement abouti le 14 février. Frédérik Loiselle parle d’une expansion qui était nécessaire pour la suite des choses pour son entreprise. « On a acheté toute l’ingénierie qu’Olymel développait depuis des années pour tout ce qui est des convoyeurs et des machines spécialisées dans la découpe de viandes, entre autres », mentionne-t-il. Il s’agit d’une spécialité supplémentaire que les deux entrepreneurs cherchaient à développer pour Pliage Maska, située dans un parc industriel à Saint-Hyacinthe.

En raison de la main-d’œuvre manquante dans le domaine et de la demande croissante des clients, Pliage Maska voulait offrir un volet pour la conception de convoyeurs. « Ce qui nous intéressait le plus dans cette transaction-là, c’est vraiment les dessins de fabrication qu’eux avaient développés, mais on a fini par tout acheter, la bâtisse et les équipements », explique Dany Malenfant.

Les deux associés ont acheté l’équivalent de 340 000 pieds carrés de terrain autant industriel que résidentiel. « Nous allons travailler conjointement avec la Municipalité pour développer le site de l’ancienne usine », affirme M. Loiselle, qui est en discussion avec des groupes pour la vente de terrains résidentiels qui pourrait se traduire en construction d’immeubles à logement d’envergure. Pour le moment, le projet résidentiel est sur la glace et rien n’est officialisé.

Un agrandissement de l’usine de Saint-Hyacinthe est par ailleurs envisagé pour répondre à la demande grandissante. « Nous sommes déjà saturés, nous avons besoin de prendre un peu d’expansion », confie Dany Malenfant. J.B.