3 juillet 2025 - 03:00
L’exécutif local du PQ dénonce les coupes imposées en éducation
Par: Philippe Lanoix-Meunier | Journaliste de l'Initiative de journalisme local
Enseignante depuis plus de 30 ans, Michèle Lemelin se dit d’autant plus interpellée par cet enjeu qui touche directement son milieu. Photo François Larivière | Le Courrier ©
Enseignante depuis plus de 30 ans, Michèle Lemelin se dit d’autant plus interpellée par cet enjeu qui touche directement son milieu. Photo François Larivière | Le Courrier ©
L’exécutif du Parti québécois (PQ) de Saint-Hyacinthe dénonce les récentes compressions budgétaires en éducation annoncées par le gouvernement Legault. Pour la présidente de l’exécutif péquiste, Michèle Lemelin, ces coupes sont difficilement explicables, surtout à cette période de l’année.

« Des coupes massives en éducation, cela n’a aucun sens, encore moins juste avant les vacances. Les écoles ont déjà commencé à planifier la prochaine année depuis quelques mois. Ce n’est pas parce que le gouvernement est à la dernière minute que tout le monde l’est. Il s’agit d’un autre manque de respect envers les professionnels de l’éducation, les enfants et leurs parents. Si c’est une stratégie politique, c’est encore pire. Cela veut dire que le gouvernement pense à lui au lieu de penser à la population qu’il est censé servir », déplore Mme Lemelin.

Cette dernière souligne que le premier ministre François Legault a maintes fois exprimé son intention d’investir massivement en éducation. Or, selon Mme Lemelin, les compressions annoncées ont grandement ébranlé la confiance du public à son égard.

Enseignante depuis plus de 30 ans, la militante péquiste se dit d’autant plus interpellée par cet enjeu qui touche directement son milieu.

« Il est évident que M. Drainville [ministre de l’Éducation] ne réussit pas à convaincre ses collègues d’investir dans son ministère. Nous sommes très loin des investissements massifs promis par M. Legault. Quand on coupe dans ce que l’on prétend être une priorité, c’est le signe d’un grave déséquilibre des finances publiques, probablement causé par les mauvaises décisions prises dans plusieurs ministères », affirme-t-elle.

Mme Lemelin attribue ces compressions aux récentes décisions du gouvernement caquiste en matière de finances publiques, pointant notamment du doigt les dossiers de Northvolt, Lion Électrique, SAAQclic ainsi que les nouvelles études liées au troisième lien de Québec.

« Dans Saint-Hyacinthe, le Centre de services scolaire devra subir des compressions de 7,5 M$ et, pour une école privée, ces coupes, calculées en fonction du nombre d’élèves, peuvent représenter plus d’un demi-million de dollars. Je ne vois donc pas comment les écoles publiques, dont les budgets sont des vases clos, pourront s’en sortir sans couper dans les services aux élèves ni comment les écoles privées pourront le faire sans hausse des frais de scolarité pour les parents », conclut Mme Lemelin.

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