30 juillet 2020 - 13:43
Marché de l’art : un 10e anniversaire sans grande fête
Par: Maxime Prévost Durand
Le Marché de l’art a pu lancer sa saison estivale à la mi-juillet avec une formule réduite et sera présent autour du Marché public tous les week-ends jusqu’au 1er novembre. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le Marché de l’art a pu lancer sa saison estivale à la mi-juillet avec une formule réduite et sera présent autour du Marché public tous les week-ends jusqu’au 1er novembre. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le 10e anniversaire du Marché de l’art ne pourra malheureusement pas être célébré avec toutes les festivités souhaitées vu le contexte actuel. Mais après avoir craint de voir sa saison estivale être carrément annulée, le rendez-vous est de retour autour du Marché public depuis la mi-juillet et se poursuivra chaque week-end jusqu’au 1er novembre.

Le nombre d’exposants a toutefois dû être limité pour se conformer aux mesures sanitaires en place et favoriser la distanciation entre les artistes et artisans. Le premier week-end en a accueilli seulement cinq. Et il ne sera pas possible d’en avoir plus de six pour le moment, selon ce qui a été établi avec la Ville de Saint-Hyacinthe.

« Habituellement, on a entre 20 et 25 exposants tous les samedis », confie l’organisatrice du Marché de l’art, Sophie Côté.

« On aime mieux être pas beaucoup que de ne pas être là du tout, ajoute-t-elle. C’était le compromis à faire. »

Sa saison devait être lancée le 30 mai selon les plans originaux, fixés bien avant la pandémie. Rapidement, il est devenu impossible d’envisager la tenue de la 10e édition telle qu’elle avait été pensée. Tout a été annulé et les exposants prévus ont été remboursés. Mais plus le temps avançait, plus les nouvelles encourageantes ont permis de croire qu’une version réduite serait possible. Puisque les rassemblements extérieurs, comme les festivals, étaient toujours interdits, le Marché de l’art a dû faire reconnaître auprès de la Ville qu’il était possible de tenir ses activités.

« On présente des kiosques où les artisans et artistes viennent vendre leur art, au même titre que les autres kiosques qu’on retrouve autour du Marché public. La Ville l’a reconnu et nous a considérés comme un marché. On n’est pas un événement qui attire les foules et où une centaine de gens sont rassemblés en même temps », mentionne Sophie Côté.

Le Marché de l’art peut donc poursuivre sa mission d’être une vitrine pour les artistes et artisans de la région et d’ailleurs au Québec.

« Depuis 10 ans, le Marché de l’art est une occasion d’acquérir des produits locaux faits à la main », poursuit l’instigatrice du rendez-vous. Les produits qu’on y retrouve varient en fonction des exposants qui sont présents, mais il peut à la fois y avoir des bijoux, des peintures, des produits d’une couturière ou même des lampes faites à partir de produits recyclés, énumère-t-elle en exemple.

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