7 juillet 2022 - 07:00
Maxime de Munck, le touche-à-tout du théâtre
Par: Maxime Prévost Durand
Même s’il a surtout trouvé sa niche dans l’enseignement et dans la direction d’acteur, le Maskoutain d’adoption Maxime de Munck se fait plaisir cet été en montant à nouveau sur la scène dans le cadre de la pièce Un banquet pour 4, qui est présentée à l’Ancien presbytère, à Granby. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Même s’il a surtout trouvé sa niche dans l’enseignement et dans la direction d’acteur, le Maskoutain d’adoption Maxime de Munck se fait plaisir cet été en montant à nouveau sur la scène dans le cadre de la pièce Un banquet pour 4, qui est présentée à l’Ancien presbytère, à Granby. Photo François Larivière | Le Courrier ©

À Saint-Hyacinthe, le mot théâtre rime depuis quelques années avec le nom de Maxime de Munck. Enseignant, directeur artistique, metteur en scène et auteur, le Maskoutain d’adoption porte plusieurs chapeaux depuis sa sortie de l’École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe, en 2009. Cet été, le trentenaire revêtira celui de comédien en participant à la pièce Un banquet pour 4 à l’Ancien presbytère, à Granby.

Pour cette production estivale, à l’affiche les jeudis, vendredis et samedis jusqu’au 20 août, Maxime de Munck jouera aux côtés du comédien Jocelyn Blanchard, bien connu pour ses rôles au petit écran dans l’émission Il était une fois dans le trouble et dans la nouvelle mouture de Caméra Café. Les comédiennes Roxane Bourdages et Laura Côté-Hallé, une autre diplômée de l’École de théâtre, complètent le quatuor de ce « banquet pour 4 ».

Sous la forme de sketchs, cette pièce se veut « un collage de textes gourmands, sucrés et salés, qui feront rire assurément », est-il décrit dans le texte de présentation.

« C’est un cabaret sur le thème de la bouffe. Ce sont plein de scènes drôles qui s’enchaînent », raconte Maxime de Munck en entrevue avec LE COURRIER.

Pour le comédien, l’Ancien presbytère représente presque une deuxième maison. Après avoir été gérant de la billetterie pendant sept ans, il a joué pour la première fois sur cette scène dans la pièce Polaroïd en 2012. Au fil des années, il a souvent assisté à la mise en scène des spectacles estivaux. Il a aussi participé à différentes productions jeunesse qui sont proposées durant l’année scolaire, autant à l’écriture qu’à la mise en scène et en jouant.

Même s’il renouera avec la scène avec bonheur, Maxime de Munck le fait d’abord et avant tout par plaisir et non pour nourrir l’ambition du comédien. Depuis qu’il a lancé sa carrière, ce sont surtout les autres rôles du milieu théâtral qui l’ont interpellé.

« Quand j’étais à l’école, je rêvais d’être comédien, mais rapidement, je me suis rendu compte que ce que j’aime le plus, c’est la direction d’acteur, soutient-il. J’aime coacher et accompagner des jeunes qui veulent faire des auditions pour les écoles de théâtre. J’aime aider un comédien à trouver comment faire pour que ça fonctionne sur scène. Être à Montréal, vivre le processus d’audition et les espèces de petites guerres pour avoir des rôles, ça ne m’intéressait pas. »

Sa feuille de route est néanmoins bien garnie. En plus de ses nombreuses implications avec l’Ancien presbytère, il avait assuré la direction artistique des festivités entourant le 175e anniversaire des Sœurs de la Charité, il avait été derrière les soirées Maskontes qui se tenaient au Zaricot il y a quelques années et il s’implique depuis huit ans dans le volet théâtral parascolaire du Cégep de Saint-Hyacinthe.

Jusqu’à tout récemment, il enseignait aussi le théâtre au Collège Saint-Maurice, un poste qu’il occupait depuis 13 ans, soit depuis sa sortie de l’École de théâtre. Son passage au sein de l’institution privée a d’ailleurs permis au théâtre de gagner une place de choix au sein de l’offre scolaire.

« Quand j’ai commencé à enseigner au collège, j’avais seulement 10 élèves. À mon départ, à la fin de la dernière année scolaire, j’avais trois troupes et trois groupes d’improvisation », souligne-t-il avec fierté.

À compter de l’automne, un nouveau défi l’attendra à Saint-Hyacinthe avec la naissance de l’école de théâtre L’aparté. Celle-ci sera lancée par Production Les 3 Coups au Centre culturel Humania Assurance et s’adressera autant aux enfants qu’aux adolescents et aux adultes.

« C’est moi qui vais donner les cours. Je serai un peu comme le directeur artistique. Ça va être super le fun. Mon but est de partager ma passion pour le théâtre », affirme avec enthousiasme Maxime de Munck.

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