8 septembre 2022 - 07:00
23e édition d’Expo-Champs
Plus de visiteurs et un objectif presque atteint malgré la pluie
Par: Adaée Beaulieu
L’édition 2022 d’Expo-Champs a attiré 14 145 visiteurs, malgré une demi-journée de fermeture le mercredi. Photo François Larivière | Le Courrier ©

L’édition 2022 d’Expo-Champs a attiré 14 145 visiteurs, malgré une demi-journée de fermeture le mercredi. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Malgré les efforts déployés par l’équipe d’Expo-Champs, il restait encore des traces des pluies abondantes lors de la dernière journée de l’événement. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Malgré les efforts déployés par l’équipe d’Expo-Champs, il restait encore des traces des pluies abondantes lors de la dernière journée de l’événement. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Ce sont près de 15 000 visiteurs qui étaient attendus du 30 août au 1er septembre pour la 23e édition d’Expo-Champs. Alors que le site à seulement pu accueillir 3000 intervenants du milieu agricole et visiteurs le mercredi 31 août, l’événement a tout de même vu son achalandage augment de 12 % par rapport à 2021 et a presque atteint sa cible avec 14 145 personnes qui se sont promenées sur le site.

« C’est tout un tour de force qu’a réussi la grande équipe d’Expo-Champs. Malgré la perte d’une demi-journée, nous avons accueilli 2000 visiteurs de plus qu’en 2021. Sans la résilience de tout un chacun et la collaboration des exposants, nous n’aurions pu réussir cet accomplissement », affirme Dominic Sansoucy, président d’Expo-Champs.

Des mesures d’urgence

Des travaux de réfection avaient été faits en 2020 afin d’installer trois drains à 35 pieds sous la terre du site étalé sur 50 hectares, question de limiter les dégâts, indique Annie St-Pierre, directrice communication et marketing de GoXpo, qui organise Expo-Champs, Toutefois, ces installations n’ont pas empêché le sol de mal se drainer en raison des fortes pluies de la semaine dernière.

Alors que les organisateurs avaient un plan d’urgence très détaillé en main, mais ne prévoyant pas une crise aussi précise, ils ont dû faire preuve d’ingéniosité pour pouvoir ouvrir le site pour la dernière journée. Ils ont réussi à pomper 70 000 litres d’eau le soir du 31 août. Par la suite, ils ont épandu 35 000 tonnes de paille ainsi que du bran de scie et de la poussière de roche toute la nuit. De la machinerie était encore sur place dans la matinée le 1er septembre. Mme St-Pierre indique ces mesure seront prévues dans le prochain plan d’urgence. « C’est dans les situations de crise que nous apprenons et que nous pouvons nous améliorer. »

Malgré ces efforts, LE COURRIER a constaté, lors d’une visite sur place le jeudi matin, qu’une rue qui n’était pas faite de gravelle était encore très boueuse. Un exposant, Litière Ouellet, avait d’ailleurs étendu sa propre ripe pour améliorer la situation. Le président de l’entreprise, Stéphane Ouellet, désirait parler aux organisateurs, car il considérait que la rue n’avait pas été asséchée comme prévu. De la paille avait été étendue, mais ce n’était pas suffisant.

M. Ouellet prévoit tout de même revenir l’an prochain, mais en louant un espace sur une rue de gravelle. « Ça nous a coûté des milliers de dollars s’installer ici et, mercredi, on a juste eu deux visiteurs et c’était pour une casquette et un crayon », déclare celui qui a quitté en milieu d’après-midi ce jour-là pour retourner chez lui à L’Isle-Verte. La veille, le 30 août, il avait accueilli une quinzaine de visiteurs. Un chiffre qu’il juge peu élevé, car il croit que les gens ont eu peur de la pluie.

Le président de Litière Ouellet n’aurait pas pu rester vendredi si l’événement avait été prolongé, car il lui aurait fallu planifier d’avance son horaire et son hébergement.

Selon Mme St-Pierre, il était impensable pour un événement d’une si grande envergure d’ouvrir un ou deux jours de plus sans préparation adéquate.

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