Décliné dans cinq régions du Québec, ce projet favorisera les succès commerciaux et la rentabilité des entreprises tout en leur permettant de mieux saisir les occasions de s’améliorer.
Les entreprises agroalimentaires québécoises doivent continuellement s’adapter pour faire face aux nombreux défis de ce marché exigeant et concurrentiel. Davantage informés et de plus en plus soucieux de faire de bons choix, les consommateurs souhaitent des aliments nutritifs, locaux, bons au goût et pour l’environnement, tout en respectant la réalité de leur portefeuille. Autant de critères que les entreprises se doivent de bien comprendre afin d’y répondre le mieux possible pour assurer le succès de leurs produits.
Du point de vue de la santé publique, l’amélioration de la qualité nutritive des aliments vise en premier lieu la réduction des teneurs en sucre, en sodium et en gras saturés ainsi que l’augmentation de l’apport en fibres. Comme toutes ces composantes peuvent avoir une incidence importante sur les qualités sensorielles des aliments, les risques de décevoir les consommateurs sont élevés. Ce constat constitue un frein majeur pour l’amélioration de la qualité nutritive de l’offre alimentaire, car les entreprises n’auront généralement pas de deuxième chance de reconquérir un consommateur déçu.
« Travaillant en recherche auprès des consommateurs depuis plus de 25 ans, nous savons à quel point faire des changements de formulation est complexe et peut affecter les ventes d’un produit. Les entreprises les plus innovantes et ayant une forte notoriété impliquent les consommateurs au cœur de leur stratégie. Elles écoutent leurs préoccupations et leurs perceptions, valident les nouvelles formulations pour s’assurer de l’acceptabilité, comparent l’appréciation avec des produits compétitifs, bref, évaluent si le changement est un risque ou offre une occasion. Par ce projet, nous aurons la possibilité de nous retrouver dans vos régions pour discuter des apprentissages sur les attentes des consommateurs quant à la qualité nutritive, réfléchir et travailler avec les entreprises d’ici autour d’études de cas concrètes et nous soutenir dans une stratégie d’amélioration », a déclaré Sophie Vincent, directrice du Centre Humami. A.B.