La Ville de Saint-Hyacinthe et sa brigade des incendies sont encore comme le feu et l’eau. Les négociations entourant le renouvellement de la convention collective sont au point mort. Le médiateur nommé par Québec pour dénouer l’impasse n’est pas parvenu à éteindre le feu et à rapprocher les parties à l’intérieur des délais requis.

Tant et si bien que l’arbitrage est maintenant l’issue prévisible. À cette fin, le gouvernement a annoncé la formation d’un conseil de règlement des différends pour trancher les points litigieux. Ce conseil est formé de trois membres. Le président Gilles Touchette sera assisté par Claude Hétu et Serge Laverdière. Bien qu’un délai supplémentaire pourra être accordé, ils ont six mois pour rendre leur décision. Elle liera les parties pour cinq ans à compter de l’expiration de la convention collective. Cette dernière a pris fin le 1er janvier 2020.

Parlant d’incendie, il est parfois utile et avantageux de conserver des fournisseurs pendant longtemps. La Ville de Saint-Hyacinthe en a eu la preuve récemment quand elle a réussi à obtenir un crédit de 57,49 $ de Sécurité Maska, chez qui elle s’approvisionne en produits de sécurité et en extincteurs. On lui a en effet remboursé des pièces achetées il y a plus de 20 ans, selon le relevé des comptes fournisseur du mois de mai. Preuve qu’il n’y a pas de petites économies à faire quand on se dirige vers un déficit de 92 M$.