L’immeuble aura une volumétrie progressive passant de deux étages à un maximum de cinq étages. On y comptera 71 cases de stationnement intérieures, 6 voitures en autopartage, 64 espaces à vélo et 67 aires de rangements individuels.
Le projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble (PPCMOI) a été adopté à la séance du conseil du 1er octobre. Il permet ainsi au promoteur de construire ce projet de requalification qui présente plusieurs dérogations aux règlements d’urbanisme, dont un pourcentage réduit de verdure, une entrée charretière et une allée de circulation plus étroites ainsi qu’un ratio de 0,65 case de stationnement par logement, alors que le règlement prévoit un ratio d’une case par logement pour toute nouvelle construction au centre-ville.
Cette dernière dérogation n’a d’ailleurs pas plu au conseiller municipal sortant du district Cascades, Jeannot Caron. Il s’est prononcé en défaveur de ce PPCMOI.
« En avril 2020, on a décidé qu’il n’y aurait plus un bâtiment au centre-ville qui n’a pas une case de stationnement par logement. C’est inacceptable que le reste de la population assume ce manque de stationnement », a-t-il mentionné à la séance du conseil municipal du 15 septembre.
La Ville de Saint-Hyacinthe renonce aussi à la compensation pour les cases de stationnement hors rue manquante comme prévu par un règlement municipal. Cela aurait représenté une somme de 310 000 $.
« En contrepartie de la compensation, le promoteur met en place des mesures pour encourager les autres modes de transport actifs », a expliqué le maire de Saint-Hyacinthe sortant, André Beauregard, qui a tenu à rappeler que le règlement est discrétionnaire.
Rappelons que ce projet prendra forme sur le quadrilatère situé à l’intérieur des avenues Robert et de la Concorde Nord et des rues Saint-Antoine et Marguerite-Bourgeoys, à l’exception de la Salle Théâtre La Scène.
Sur cet emplacement, on trouvait auparavant cinq bâtiments qui abritaient neuf locataires. Le milieu communautaire s’était rapidement mobilisé pour sensibiliser la Ville sur leur sort. La démolition des immeubles avait finalement été autorisée en juin 2023, mais le comité de démolition avait exigé du promoteur des preuves de relogement des locataires. Ce dernier devait aussi inclure autant de logements abordables dans la nouvelle construction.


