14 juillet 2011 - 00:00
Jimmy, le décrocheur qui a raccroché
Son rêve : devenir policier
Par: Nicolas Dubois
Le jeune Maskoutain Jimmy Plamondon vient de décrocher son diplôme d'études secondaires au Centre de formation des Maskoutains. Un atout précieux pour le jeune homme de 19 ans qui aspire à devenir policier.

Le jeune Maskoutain Jimmy Plamondon vient de décrocher son diplôme d'études secondaires au Centre de formation des Maskoutains. Un atout précieux pour le jeune homme de 19 ans qui aspire à devenir policier.

Le jeune Maskoutain Jimmy Plamondon vient de décrocher son diplôme d'études secondaires au Centre de formation des Maskoutains. Un atout précieux pour le jeune homme de 19 ans qui aspire à devenir policier.

Le jeune Maskoutain Jimmy Plamondon vient de décrocher son diplôme d'études secondaires au Centre de formation des Maskoutains. Un atout précieux pour le jeune homme de 19 ans qui aspire à devenir policier.

Il y a des garçons qui décrochent avant l'obtention du diplôme d'études secondaires, faute de motivation. Mais il y a aussi ceux qui retournent sur les bancs d'école. C'est le cas du Maskoutain Jimmy Plamondon, 19 ans, qui après avoir abandonné les études, a terminé les cours qui lui manquaient afin d'atteindre son but ultime : devenir policier.

De son propre aveu, Jimmy n’a jamais été du type studieux à l’école. Sa passion, c’était les sports. Il était d’ailleurs étudiant dans la concentration sports-études. Mais quand tous ses amis ont terminé, le jeune homme, lui, n’a pas obtenu son diplôme, faute d’avoir réussi les examens de français et d’anglais du Ministère.

Son option? Terminer son diplôme d’études secondaires au Centre de formation des Maskoutains à la formation générale des adultes. Il s’inscrit, mais la première tentative s’avère infructueuse. Manque de motivation, sentiment de n’être pas à sa place ; Jimmy abandonne. Il se trouve donc un boulot comme emballeur dans une épicerie. Si au début il se plaît de ne pas avoir à se mettre le nez dans les livres, rapidement la réalité le rattrape :« Je me suis rendu compte que je n’avais aucune fierté à faire ce travail. J’espérais avoir une meilleure qualité de vie. J’ai compris que sans un diplôme, j’allais finir ma vie dans une shop », raconte Jimmy.Le jeune Maskoutain travaille une année et décide de tenter sa chance à nouveau à l’école des adultes. Cette deuxième fois est la bonne, non sans effort. « Je devais mettre les bouchées doubles. Quand l’idée de lâcher me passait par la tête, je pensais à mon rêve, celui de devenir policier, explique-t-il. Quand j’ai reçu mon diplôme, j’étais vraiment fier. D’autres étudiants qui réussissent bien peuvent trouver ce bout de papier banal. Mais pour moi, ça voulait dire quelque chose. »Jimmy vient d’être accepté au Cégep de Saint-Hyacinthe. Il y fera ses cours de base dès l’automne. Il sait qu’il devra travailler fort, car pour être admis en techniques policières, il faut de bonnes notes. « J’ai toujours voulu devenir policier. J’aime bouger, j’aime le défi et j’aime l’aspect de maintenir la sécurité des citoyens. C’est mon objectif de carrière et c’est pour cette raison que je travaille fort à l’école. »Le jeune homme n’est pourtant pas si idéaliste. Il sait que le travail des policiers n’est pas comme dans les films. Et que les premières années de patrouilles ne sont pas évidentes. Mais il n’en démord pas ; c’est son rêve.« J’aimerais beaucoup travailler à la Sûreté du Québec, ici, à Saint-Hyacinthe. Il me reste du travail avant de me rendre à cette étape, mais j’ai une motivation qui me pousse à continuer. »

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