20 janvier 2022 - 07:00
Hockey féminin
Trois Maskoutaines recrutées en division 1 collégiale
Par: Maxime Prévost Durand
Les Maskoutaines Ann-Sophie Bertrand, Lori-Ève Gendron et Éloïse Caron, coéquipières avec les Remparts du Richelieu M18 AAA, poursuivront toutes les trois leur carrière dans la ligue collégiale D1 féminine du RSEQ la saison prochaine. Photo gracieuseté

Les Maskoutaines Ann-Sophie Bertrand, Lori-Ève Gendron et Éloïse Caron, coéquipières avec les Remparts du Richelieu M18 AAA, poursuivront toutes les trois leur carrière dans la ligue collégiale D1 féminine du RSEQ la saison prochaine. Photo gracieuseté

Coéquipières avec les Remparts du Richelieu M18 AAA, les Maskoutaines Éloïse Caron et Ann-Sophie Bertrand de même que la Dominiquoise Lori-Ève Gendron deviendront rivales la saison prochaine alors qu’elles feront toutes les trois le saut en division 1 de la ligue collégiale de hockey féminin du RSEQ.

L’attaquante Éloïse Caron, cinquième meilleure marqueuse de la ligue M18 AAA féminine, a été la première à confirmer son choix en se joignant aux Titans du Cégep de Limoilou dès la première journée de la période de signature, le 23 novembre. Ann-Sophie Bertrand, également joueuse d’avant, s’est ensuite entendue avec les Cougars du Collège Champlain Lennoxville, tandis que la gardienne de but Lori-Ève Gendron poursuivra son parcours avec les Lynx du Cégep Édouard-Montpetit.

« Pour moi, jouer collégial D1 était la suite logique de mon parcours », mentionne Éloïse Caron, un espoir qui figure depuis plusieurs années parmi les meilleures joueuses au Québec et qui cumule 16 points (9 buts et 7 passes) même si elle n’a joué que 10 matchs cette saison. La hockeyeuse de 16 ans avait d’ailleurs été approchée par différentes équipes en vue de la période de recrutement, certaines lui démontrant même leur intérêt il y a plus d’un an, comme l’ont fait les Titans, l’une des meilleures équipes du circuit.

« C’est certain que le fait de faire partie des équipes provinciales depuis quelques années m’a permis de me faire remarquer. Le fait d’avoir joué [au hockey] masculin et féminin durant mon parcours m’a aussi permis de développer différentes habiletés, ce qui fait en sorte que je peux m’adapter à n’importe quel style de jeu », poursuit celle qui a déjà fait partie de la structure des Gaulois de Saint- Hyacinthe, avec le Vert et Noir de l’école Fadette, dans les rangs pee-wee.

« Jouer au niveau collégial représente une bonne opportunité de continuer à m’améliorer et à me développer comme joueuse de hockey, tout en poursuivant mes études », soutient pour sa part Ann-Sophie Bertrand, une joueuse complète qui se démarque par son éthique de travail et son intensité. Elle fait elle aussi partie des meilleures marqueuses des Remparts du Richelieu avec 5 buts et 3 passes en 13 parties.

Lori-Ève Gendron, qui dit avoir « toujours eu comme objectif de [se] rendre au plus haut niveau possible dans [son] cheminement », voit quant à elle ce prochain chapitre de sa carrière de hockeyeuse comme un nouveau défi. Avec les Remparts, elle présente cette saison un dossier de trois victoires, dont une par blanchissage, trois revers et un match nul.

Vers les Jeux du Canada?

En plus de préparer leur arrivée au niveau collégial, les trois hockeyeuses maskoutaines font présentement partie du processus de sélection de l’équipe du Québec qui sera formée en vue des prochains Jeux du Canada, en 2023.

Éloïse, Ann-Sophie et Lori-Ève ont fait partie des 54 joueuses qui ont été invitées au camp d’évaluation M17 féminin tenu à la mi-décembre à Québec. Si elles sont retenues, elles passeront à la prochaine étape du processus cet été.

Dans son cas, Éloïse avait déjà représenté la province cet automne avec l’équipe Québec M18, dirigée par l’Olympienne Caroline Ouellette, lors du Défi de hockey féminin du centre du Canada central.

« Je serais fière de représenter la province encore une fois aux Jeux du Canada. Le fait qu’ils arrivent seulement une fois aux quatre ans, je me considérerais chanceuse de vivre cette belle expérience. De plus, cela me permettrait de me faire repérer pour l’équipe nationale », affirme-t-elle.

Pour Lori-Ève, être sélectionnée pour participer aux Jeux du Canada serait « comme un rêve de petite fille », dit-elle.

« Ce serait une belle expérience à vivre, ajoute Ann-Sophie. C’est un peu comme les Jeux du Québec, mais encore plus gros, et les Jeux du Québec ont été une des expériences les plus inoubliables que j’ai vécues au hockey. »

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