5 janvier 2023 - 07:00
Un incendie cause des dommages d’environ 100 000 $ à un immeuble désaffecté
Par: Adaée Beaulieu
Trente pompiers ont combattu un incendie sur l’avenue Saint-Joseph, le 29 décembre vers 23 h. Photo Adam Bolestridge | Le Courrier ©

Trente pompiers ont combattu un incendie sur l’avenue Saint-Joseph, le 29 décembre vers 23 h. Photo Adam Bolestridge | Le Courrier ©

Le 29 décembre, vers 23 h, les pompiers de Saint-Hyacinthe ont été appelés à intervenir pour éteindre un incendie dans un cabanon adossé à un duplex non habité situé au 2285-2295, avenue Saint-Joseph à Saint-Hyacinthe.

La personne, dont on ne connaît pas l’identité, qui a appelé avec son cellulaire voyait déjà des flammes sortir du cabanon lorsqu’elle a prévenu les pompiers. À leur arrivée, l’incendie s’était répandu au mur extérieur adjacent au cabanon. En plus des dix pompiers déjà présents à la caserne, deux autres alarmes ont été lancées pour appeler en renfort deux autres équipes de 10 pompiers chacune sur appel à leur domicile. Ce sont donc un total de trente pompiers qui ont combattu le feu.

« Le défi était de limiter la propagation de l’incendie et c’est pourquoi plus de pompiers ont été appelés à intervenir. C’était quand même une intervention importante, car il a fallu faire déplacer tout le monde la nuit », raconte le chef du Service de sécurité incendie de Saint- Hyacinthe, Jocelyn Demers.

Heureusement, les pompiers ont réussi leur mission de limiter les dommages rapidement et ont pu quitter à 2 h 47. Toutefois, le cabanon a été complètement ravagé par les flammes et les dégâts sont estimés à environ 100 000 $, incluant le cabanon et le parement extérieur. L’immeuble est évalué à 315 400 $.

Autres démarches

En raison de l’incertitude quant à la cause de l’incendie, le dossier a été transféré à la Sûreté du Québec (SQ). La SQ a toutefois indiqué, le 3 janvier au matin, qu’un technicien en scène d’incendie n’avait pas été envoyé sur les lieux et que c’est le poste local qui enquêtait. Il n’y avait toujours pas de développements dans le dossier au moment de mettre sous presse.

De plus, M. Demers indique que, dans pareil cas, le propriétaire est tenu de se présenter sur les lieux et de sécuriser autant le bâtiment que le site en barricadant les fenêtres, par exemple.

image