5 janvier 2023 - 07:00
Tête-à-tête annuel avec notre éditorialiste
Un maire sans filtre et sans complexe
Par: Martin Bourassa
Le maire de Saint-Hyacinthe, André Beauregard, a répondu sans détour à toutes les questions de l’éditorialiste Martin Bourassa lors de leur rencontre annuelle de fin d’année. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le maire de Saint-Hyacinthe, André Beauregard, a répondu sans détour à toutes les questions de l’éditorialiste Martin Bourassa lors de leur rencontre annuelle de fin d’année. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Fidèle à une habitude prise il y a quelques années maintenant, LE COURRIER commence l’année par une grande entrevue avec le maire de Saint-Hyacinthe. L’exercice permet de revisiter l’année qui vient de se terminer et de porter un regard sur celle qui s’annonce. Pour la deuxième année consécutive, André Beauregard a accepté avec empressement de se soumettre à ce barrage de questions, gracieuseté de notre éditorialiste Martin Bourassa. Après une rencontre qui s’est déroulée à la bonne franquette l’an dernier, ils s’étaient cette année donné un rendez-vous plus officiel, mais dans une ambiance décontractée favorisant le tutoiement, dans le bureau du maire à l’hôtel de ville.

Éditorialiste : On se retrouve un an plus tard, cette fois dans ton bureau à l’hôtel de ville de Saint-Hyacinthe, tout seul comme un grand. La directrice des communications n’est pas là. Ce n’est pas un besoin pour toi de soigner tes messages?

Maire : Je suis à l’aise comme ça et je n’ai pas de cachettes à faire. Comme on dit en anglais : « What you see is what you get! » J’aime bien paraître en entrevue, c’est certain, mais je ne recherche pas le message parfait. Ça m’arrive de ne pas avoir de réponse et, quand c’est le cas, je m’organise pour les obtenir. J’essaie de demeurer authentique et accessible autant que possible.

Éditorialiste : On s’est vu à la cantine Chez Jos l’an dernier et, cette année, j’ai choisi de m’inviter dans ton bureau. J’étais curieux de savoir si tu avais modifié quelque chose, apporté ta touche et ta couleur par rapport à ton prédécesseur.

Maire : Pas vraiment, le décor est bien secondaire. J’ai apporté quelques plantes vertes et des photos pour personnaliser le tout un peu, mais je n’ai pas touché au mobilier ni à la couleur des murs. Je le trouve très beau et j’y suis confortable. Il avait été rafraîchi en 2013 et je ne voyais pas vraiment l’intérêt de dépenser des fonds publics pour ça à mon arrivée à la mairie l’an dernier.

Éditorialiste : Et comment va notre maire après un an de mandat? Est-ce que la lune de miel perdure ou si le poids de la fonction a pris le dessus?

Maire : C’est toujours aussi plaisant. Ma relation avec l’ensemble du conseil, les cadres et les employés municipaux est encore très bonne. Les élus ne sont pas toujours unanimes sur tous les dossiers et c’est très bien ainsi. Nous sommes tous indépendants. Je me considère un peu comme le chef d’orchestre, mais contrairement à ceux qui m’ont précédé, je n’hésite pas à me mouiller et à donner mon opinion au moment de l’adoption des résolutions.

Éditorialiste : Comment résumerais-tu ta première année complète à la mairie?

Maire : Elle a été chargée et ambitieuse, mais tout le monde a mis l’épaule à la roue. L’esprit d’équipe est remarquable, tout le monde a du plaisir à travailler ensemble et est impliqué. Les nouveaux élus ont pris leur place et il y a une belle dynamique autour de la table du conseil et à l’hôtel de ville.

Éditorialiste : À ce temps-ci de l’année, je prépare toujours mon top 10 des nouvelles marquantes de 2022 dans la région de Saint-Hyacinthe. À froid comme ça, si je te demandais de me donner ton top 3?

Maire : Nous avons eu de grands défis à relever. L’inflation s’est invitée dans beaucoup de dossiers, spécialement lors de longue préparation budgétaire. La construction n’a pas dérougi non plus en 2022. Trois grues sur différents chantiers en même temps, je n’avais jamais vu ça avant à Saint-Hyacinthe. On sent beaucoup d’effervescence, Saint- Hyacinthe se développe. On a aussi consacré beaucoup d’énergie à la question du logement social et abordable en injectant 2 M$ sur le terrain, alors qu’un autre 800 000 $ est prévu en 2023. On veut que les loyers restent abordables à Saint-Hyacinthe, c’est un défi qu’il faut relever.

Éditorialiste : Tu me permettras de revenir sur quelques dossiers qui ont fait les manchettes du COURRIER en 2022. D’abord le plus récent, le budget 2023. Es-tu fier de ce budget-là?

Maire : J’en suis fier oui, même si on souhaitait une hausse moins élevée que 4,19 % du compte de taxes. Nous sommes nous aussi confrontés à l’inflation. Si nous voulons conserver notre panier de services actuels, nous n’avons d’autre choix que de rehausser certains tarifs. Mais nous avons quand même sabré 2 ou 3 millions $ de dépenses dans le dernier droit pour que le budget attache. Il faut bien être conscient qu’une ville qui ne se développe pas va s’appauvrir. Il faut donc trouver le juste équilibre.

Éditorialiste : Comment perçois-tu les critiques des conseillers Bernard Barré et David Bousquet, qui ont refusé tous les deux de voter en faveur du budget?

Maire : C’est un peu dommage, mais chacun a le droit de s’exprimer et d’exprimer ses dissidences. Les critiques, je peux vivre avec et ces deux conseillers sont conséquents avec leurs positions passées. Bernard voudrait toujours que les taxes soient les plus basses possible. Moi aussi, mais je trouve qu’elles ne sont pas exagérées pour 2023. J’ai par contre un peu plus de mal avec la façon de faire passer les messages. Bernard est le champion pour faire dire des choses au monde en escamotant le contexte. Mais je ne le changerai pas et je ne veux pas ça non plus!

Éditorialiste : Comment ça va avec Bernard d’ailleurs? Il y a eu des frictions sur le budget et on se souvient aussi de l’histoire de la bretelle sous le pont Barsalou. Est-ce moi où on dirait que c’est un conseiller qui te donner un peu d’urticaire?

Maire : Bernard est un très bon conseiller et je m’organise très bien avec lui. Il a sa manière bien à lui de faire et de dire les choses. Ce n’est pas facile de le faire changer d’idée, c’est certain. Mais il ne serait pas au conseil depuis si longtemps s’il ne livrait pas la marchandise et s’il n’était pas apprécié des gens de La Providence.

Éditorialiste : Penses-tu qu’il pourrait être jaloux de te savoir maire et qu’il se prépare tranquillement à une élection à la mairie en 2025?

Maire : Ça me surprendrait beaucoup. Je pense qu’on a beaucoup de respect l’un pour l’autre. Tellement que c’est la première personne à qui j’ai annoncé mes intentions de me présenter à la mairie à l’été 2021. Il m’avait répondu que si j’y allais, il n’irait pas.

Éditorialiste : On a parlé du budget, mais un élément qui frappe l’imaginaire est la création d’un fonds vert financé par une nouvelle taxe payable par l’ensemble des contribuables. Pourquoi le choix impopulaire d’imposer une nouvelle taxe, alors que la Ville aurait pu simplement affecter un montant comme elle le fait depuis quelques années pour le logement social?

Maire : On voyait l’engouement pour le développement durable et on voulait marquer le coup, prouver le sérieux de notre démarche et de notre intention. L’environnement est une responsabilité collective qui implique tout le monde. Une taxe dédiée rend la chose plus visible, plus concrète, et nous permet de faire davantage.

Éditorialiste : La Ville veut envoyer le message que l’environnement est une priorité pour elle, mais elle a contesté des amendes reçues à la suite de surverses et elle a annulé l’an dernier deux amendes imposées à Sanimax. N’est-ce pas contradictoire?

Maire : La pénalité pour la surverse était nettement exagérée dans la mesure où la faute ne relève pas d’un geste planifié et intentionnel, mais de concours de circonstances. Si la génératrice avait fonctionné, rien de cela ne serait arrivé. Pour l’annulation des amendes, nous avions des engagements fermes de l’entreprise. Et on ne saura jamais ce qui serait arrivé si elle avait contesté ses amendes. Il aurait aussi fallu engager des frais.

Éditorialiste : Au niveau de la biométhanisation, tu as mentionné lors du dépôt du budget 2023 que la prochaine année marquerait l’année de l’équilibre entre les revenus et les dépenses. Encore une fois, dans le calcul de la Ville pour établir la rentabilité de l’usine, on écarte la facture reliée au traitement du bac brun, c’est bien ça?

Maire : Oui on exclut la facture du bac brun. On pensait que les profits seraient plus importants qu’ils le sont à l’heure actuelle, mais ça va de mieux en mieux et nous y arriverons. Nous ne produisons pas à pleine capacité encore pour diverses raisons et nous ne vendons pas notre production à un juste prix. Quand toutes les municipalités seront forcées de valoriser leurs déchets, là, on aura un net avantage.

Éditorialiste : Serait-il possible que la Ville de Saint-Hyacinthe en arrive un jour à vendre au secteur privé son usine de biométhanisation?

Maire : Pour le moment non et je pense que cela a même déjà été envisagé. Il y a de l’argent et des profits considérables à faire avec ça. À l’origine, le privé ne voulait pas nous voir là-dedans, mais nous y sommes et plus ça va et plus la rentabilité est intéressante. Le remboursement de nos investissements prendra plus de temps que prévu, mais quand ce sera fait, les profits seront appréciables.

Éditorialiste : On parlait d’urticaire avec Bernard, mais les pompiers, eux, te donnent-ils des démangeaisons? C’est quoi le problème avec le prochain contrat de travail?

Maire : C’est dans l’ordre des choses d’un renouvellement de convention collective quand les deux parties ne sont pas sur la même longueur d’onde. Nous ne nous entendons pas sur l’évolution du service. La Ville n’est pas rendue à vouloir que les pompiers aient des postes permanents. La formule actuelle nous convient. Les négociations vont reprendre en janvier et j’ai bon espoir qu’on trouvera un terrain d’entente prochainement. D’ici là, nos pompiers demeurent très professionnels et représentent une force pour la Ville de Saint-Hyacinthe.

Éditorialiste : Si mes informations sont bonnes, on raconte que depuis la nomination du chef Jocelyn Demers comme directeur en 2018, 30 pompiers, 8 cadres et 2 secrétaires auraient quitté. Il serait question de 40 démissions en 4 ans, est-ce possible?

Maire : Je ne suis pas en mesure de confirmer ces chiffres, mais je ne nie pas qu’il puisse y avoir du roulement à la caserne et pour différentes raisons. Il y a eu des départs à la retraite et des départs de pompiers qui ont cherché à améliorer leur sort ailleurs, comme à Trois-Rivières ou à Gatineau où il y a des postes permanents.

Éditorialiste : Le problème ne serait-il pas plus profond que le contrat de travail?

Maire : Non absolument pas, le problème n’est pas plus profond. Les échos que j’ai sont excellents et j’ai une totale confiance en notre directeur. Tu peux l’écrire.

Éditorialiste : Au niveau de la culture, la Ville vient de conclure avec succès la campagne de financement de la nouvelle bibliothèque qui a permis d’amasser 750 000 $ grâce aux gens d’affaires. Cette bibliothèque va coûter combien au final?

Maire : On n’a pas encore de chiffres précis, mais ce sera au moins 30 M$ et, encore là, ce n’est sans doute pas assez comme estimation. Je dirais autour de 34- 35 M$ et on ne devrait pas être trop loin de la vérité. Tout a augmenté, c’est hallucinant.

Éditorialiste : Peux-tu me dire pourquoi on a senti le besoin de passer le chapeau auprès des gens d’affaires pour la bibliothèque, mais qu’on n’a pas fait pareille campagne pour le centre de congrès ou même le centre aquatique?

Maire : On l’avait fait avec succès pour l’aménagement du Centre des arts Juliette-Lassonde à l’époque, mais c’est vrai que la formule n’a pas été reprise pour le centre aquatique ou le centre de congrès. C’est peut-être plus facile de trouver des gens intéressés à contribuer financièrement quand il s’agit de culture et d’art.

Éditorialiste : Pour la promenade Gérard-Côté, pensez-vous réellement que Québec va vous donner une autre subvention, alors que par miracle, il a déjà consenti 5 M$?

Maire : Je suis convaincu qu’on va réussir à aller chercher plus d’argent du côté de Québec et aussi du côté d’Ottawa. J’ai bien confiance en nos deux députés.

Éditorialiste : N’aurait-il pas été plus simple de dégraisser davantage le projet plutôt que de s’enligner sur une dépense de 30 M$ pour cette promenade?

Maire : Attention, le 30 M$ de 2022 n’est pas le même que celui à l’origine quand le projet a été présenté publiquement. Nous l’avons déjà dégraissé pas mal, sinon on parlerait d’une promenade de 45 M$ si nous ne l’avions pas fait.

Éditorialiste : Un autre dossier qui a fait jaser en 2022 est Exceldor avec le feu vert donné par la CPTAQ en vue de la nouvelle usine. C’est quoi la suite? Est-ce qu’une nouvelle entente a été conclue avec la coopérative?

Maire : L’entente de 2018 a été réécrite et conclue il y a quelques mois déjà, tout de suite après la décision finale de la CPTAQ. Nous ne l’avons pas sortie encore, mais nous avons mentionné à Exceldor au moment de la signature que nous allions la rendre publique et qu’ils devaient être à l’aise avec tout ce qui s’y trouve. On devrait être en mesure de vous la remettre au printemps. En ce qui concerne le chantier, il n’y a rien de prévu en 2023. Il ne faut pas s’attendre à ce que ça bouge avant 2024. Le projet est rendu à 400 M$. Le terrain n’a pas été vendu encore, mais la transaction devrait se faire d’ici quelques mois et ce ne sera pas à coût zéro. La Ville ne donnera pas gratuitement ce terrain de 10 hectares à Exceldor.

Éditorialiste : Il y aura un gros changement de gouvernance à la tête de la Ville de Saint-Hyacinthe en 2023 avec le départ du directeur général Louis Bilodeau et son remplacement par Chantal Frigon. Vous avez bien manœuvré l’été passé, ce changement de garde a pris tout le monde par surprise.

Maire : Dès que M. Bilodeau m’a fait part en mai de ses intentions de partir à la retraite, il n’y avait aucun doute dans mon esprit que c’était Mme Frigon qui devait prendre la relève. Je les ai vus aller tous les deux et je sais de quoi ils sont capables. En perdre un, c’est une chose qui peut arriver, mais il n’a jamais été question de regarder ailleurs. Mme Frigon a eu l’occasion de présenter sa vision aux membres du conseil et nous l’avons choisie à l’unanimité.

Éditorialiste : On a l’impression de l’extérieur que M. Bilodeau avait un peu moins d’affinités avec toi qu’avec ton prédécesseur Claude Corbeil. Est-ce une bonne lecture?

Maire : J’étais moins proche de lui au début, car je souhaitais prendre une certaine distance à l’égard de la direction générale, mais nous nous sommes toujours bien entendus. Il ne part pas à la retraite plus vite que prévu. Je ne sens pas que c’est de ma faute, il est rendu là. À notre toute première rencontre après mon élection, il m’avait offert de partir si cela était mon désir, mais cela n’a jamais été dans mon intention, au contraire. Je voulais du changement, mais pas son départ. Je voulais accorder un peu moins de visibilité à la direction générale et davantage aux élus et il était confortable avec ça.

Éditorialiste : Pour le choix de sa remplaçante, il n’y a pas eu de concours. La Ville n’a pas profité de l’occasion pour voir quels candidats de l’externe auraient pu avoir de l’intérêt. Avez-vous raté une rare occasion de tester le marché?

Maire : Je ne pense pas qu’on ait raté notre coup. On avait la bonne personne dans notre propre cour, on est chanceux. Je crois beaucoup au principe des promotions et de l’avancement à interne. Et quand tu es convaincu d’avoir la bonne personne, tu ne regardes pas ailleurs.

Éditorialiste : Pourrait-on s’attendre à revoir Louis Bilodeau pour des mandats particuliers comme consultant après son départ, comme d’autres cadres à la retraite l’on fait par le passé en profitant du cornet à deux boules?

Maire : Je ne pense pas qu’il souhaite jouer à la belle-mère. Je crois qu’il préférera laisser la nouvelle administration faire sa place. Il souhaite vraiment ralentir, mais s’il s’ennuie, je pense qu’il sera plus enclin à offrir ses services de consultant à d’autres municipalités ou à d’autres organisations, selon ce qu’il décidera.

Éditorialiste : Pour les deux DGA qui ont été nommés, la Ville a aussi fait le choix de combler à l’interne en octroyant des promotions. Encore là, on sent un changement de direction. Il n’y a pas si longtemps, on avait toujours l’impression que les candidats issus de l’interne ou vivant à Saint-Hyacinthe partaient avec deux prises pour obtenir un emploi à la Ville.

Maire : Même si aucun des deux nouveaux adjoints ne réside à Saint-Hyacinthe, ils ont fait leurs preuves et sont sensibles à la réalité maskoutaine. Comme je l’ai dit, il faut favoriser les candidats de l’interne quand une promotion est à leur portée. Surtout quand ces employés ont prouvé leur valeur et sont appréciés. On sait ce qu’ils vont nous donner.

Éditorialiste : Pour 2023, c’est quoi le plan? Les priorités du maire, quelles sont-elles?

Maire : Ce sont celles du conseil, pas les miennes. Encore une fois, il y a des dossiers à poursuivre et à compléter. La promenade Gérard-Côté et la place des spectacles sont en haut de la pile, tout comme la modernisation des infrastructures souterraines. Le plan de développement durable sera aussi mis de l’avant. On a de quoi s’occuper toute l’année et, encore une fois, le contrôle de la dette demandera une attention constante.

Éditorialiste : L’année 2023 marque le 275e anniversaire de la Ville. On a un peu l’impression que la Ville avait oublié ça et qu’on va célébrer chichement par rapport aux fêtes du 250e.

Maire : On s’est dit qu’on allait le souligner plus sobrement vu l’ampleur qu’ont eue les fêtes du 250e. On ne peut pas faire de grosses célébrations toutes les 25 années. On laissera à ceux et celles qui seront là de faire un gros show avec le 300e. Mais ce ne sera pas moi le maire! Je ne pense pas que c’est un travail qu’on peut maintenant faire pendant 20 ou 25 ans. C’est tellement prenant, éprouvant. Je gouverne en fonction de ce qui est, à mon avis, le plus profitable pour ma Ville, pas en prévision d’une réélection.

Éditorialiste : Que peut-on te souhaiter en 2023?

Maire : La santé bien entendue et une sortie de récession. Et pourquoi pas un conseil harmonieux de façon à pouvoir continuer de faire progresser la Ville de Saint-Hyacinthe.

Éditorialiste : Et toi, que souhaites-tu aux Maskoutains pour la prochaine année?

Maire : Je souhaite qu’ils restent fiers de leur ville et qu’ils aient envie de s’y impliquer, que ce soit dans des comités ou des organisations de toute nature. J’espère qu’ils conserveront leur fierté de vivre à Saint-Hyacinthe et qu’ils trouveront, sur une base individuelle et collective, les moyens d’améliorer leur sort.

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