30 octobre 2025 - 03:00
Un nouvel essai pour Simon-Pierre Savard-Tremblay
Un plaidoyer engagé pour la souveraineté du Québec
Par: Philippe Lanoix-Meunier | Journaliste de l'Initiative de journalisme local
Simon-Pierre Savard-Tremblay lors du lancement officiel de son plus récent livre, le 14 octobre, au bar Le Zaricot. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©
Simon-Pierre Savard-Tremblay lors du lancement officiel de son plus récent livre, le 14 octobre, au bar Le Zaricot. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©
En parallèle de ses fonctions parlementaires, le député de Saint-Hyacinthe–Bagot–Acton, Simon-Pierre Savard-Tremblay, poursuit également une carrière d’auteur. Il vient de publier son plus récent ouvrage, intitulé Libre en Amérique : Le Québec à l’aube d’un nouveau monde.

Dans cet essai, il propose une réflexion renouvelée sur l’indépendance du Québec et son rôle dans l’ordre mondial actuel. L’œuvre se présente comme un plaidoyer passionné en faveur de la souveraineté québécoise. Elle s’inscrit dans la tradition des écrits indépendantistes tout en s’ancrant dans une époque marquée par la remise en question de la mondialisation et du libre-échange ainsi que le retour en force des notions de nation et de souveraineté.

À travers cette publication, l’auteur souhaite raviver le débat sur la place du Québec dans ce nouvel ordre international, en tenant compte des enjeux géopolitiques actuels, comme la présidence de Donald Trump aux États-Unis et la montée de la Chine comme superpuissance.

« Le référendum de 1995 remonte à 30 ans. Jacques Parizeau avait alors mené une brillante analyse de la faisabilité et de la viabilité d’un Québec souverain. J’ai jugé pertinent de refaire cet exercice à la lumière du contexte actuel. Les fondements de l’indépendance demeurent, mais le monde autour a changé », explique M. Savard-Tremblay.

Selon lui, l’argument voulant que ce ne soit pas le bon moment pour l’indépendance, en raison notamment des tensions commerciales avec Trump, ne tient pas. « On me dit souvent qu’il faut s’unir pour faire face aux tarifs. Mais parfois, mieux vaut être seul que mal accompagné. »

Il pose également la question de la représentation internationale du Québec : « Est-ce que le Québec est suffisamment bien représenté à l’étranger? Bien souvent, nos intérêts sont utilisés comme monnaie d’échange. »

Député du Bloc québécois depuis 2019, Simon-Pierre Savard-Tremblay entame un troisième mandat. Son engagement politique remonte à 2010 lorsqu’il présidait le forum jeunesse du Bloc. À Ottawa, il siège aux comités permanents du commerce international et de la défense nationale. Essayiste, chroniqueur et enseignant, il est aussi docteur en socioéconomie du développement de l’EHESS à Paris.

Publié aux éditions Somme toute, l’essai est disponible en librairie depuis le 21 octobre.

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