25 août 2011 - 00:00
Un sursis pour le transport collectif
Par: Le Courrier

« Le conseil municipal et moi sommes déçus, mais on ne lâchera pas le morceau », a indiqué au COURRIER le maire de Sainte-Madeleine, Alain Paradis. La petite agglomération profite déjà du transport offert par le Conseil intermunicipal de transport de la Vallée du Richelieu (CITVR) et souhaite se retirer du service de la MRC.

Or, la résolution qui devait modifier la compétence de la MRC en matière de transport collectif a été retirée de l’ordre du jour au début de la séance. « Nous allons poursuivre avec le statu quo », a affirmé la préfète et mairesse de Saint-Bernard-de-Michaudville, Francine Morin.Selon le directeur général de la MRC, Gabriel Michaud, les élus préfèrent poursuivre dans la même veine. « Tout le monde convient que la MRC maintient ses compétences au niveau du transport collectif, mais des améliorations pourraient être adoptées au moment opportun », a-t-il résumé.Grâce à une subvention du ministère des Transports du Québec et de la Conférence des élus de la Montérégie-Est, la MRC des Maskoutains profitera des services d’un chargé de projet afin de dégager des pistes de solutions à certaines lacunes du service. « Il y a notamment des points à améliorer au niveau des points de chute et des horaires », a précisé Mme Morin.Le maire de Saint-Hélène, Yves Petit, lui-même fervent critique du service de transport adapté, semble avoir mis de l’eau dans son vin. « J’attends de recevoir de nouvelles informations avant de me repositionner », a-t-il indiqué.C’est un coup dur pour Alain Paradis qui était à un cheveu de libérer sa municipalité de ses obligations financières envers le programme de transport collectif. Le 13 juillet, après des mois d’attente, le maire de Sainte-Madeleine avait finalement obtenu l’appui de la majorité des maires.«Je propose d’exclure la municipalité du Village de Sainte-Madeleine ainsi que les municipalités qui le désirent du service de transport collectif régional de la MRC des Maskoutains », avait-il recommandé, aussitôt appuyé par huit confrères, dont le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Bernier.Par ailleurs, Alain Paradis ne croit pas que les élus puissent avoir changé d’idée, sauf un. « Le maire Claude Bernier a changé d’idée et avec le principe de double majorité, si la ville centre n’est pas là, on ne peut pas faire bouger les choses », a-t-il relevé avec amertume.Le maire Claude Bernier n’a pas retourné les appels du COURRIER.

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