6 octobre 2022 - 07:00
Une deuxième place satisfaisante pour le PQ
Par: Adaée Beaulieu
Le candidat péquiste Alexis Gagné-LeBrun (à gauche) a terminé deuxième derrière Chantal Soucy dans le comté de Saint-Hyacinthe. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Le candidat péquiste Alexis Gagné-LeBrun (à gauche) a terminé deuxième derrière Chantal Soucy dans le comté de Saint-Hyacinthe. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Le candidat du Parti québécois (PQ) dans Saint-Hyacinthe, Alexis Gagné-LeBrun, a terminé deuxième derrière la députée caquiste sortante, Chantal Soucy, avec 16,77 % des appuis.

Il se dit très heureux de cette position, alors que cela représente 2 % de plus que la performance de sa formation politique au niveau national et une légère avancée de moins de 1 % par rapport à 2018 dans la circonscription. « C’est un élément de fierté pour notre organisation et en ce qui concerne ma propre campagne », a déclaré M. Gagné-LeBrun en analysant les résultats.

Il note d’ailleurs que l’organisation locale était en bas de 10 % dans les intentions de vote au début de la campagne. « Selon les projections de départ, je finissais quatrième en début de campagne », a-t-il mentionné.

De nombreux militants l’avaient assuré de leur support. Il a aussi senti qu’il était davantage considéré dans la réflexion des indécis lors des dernières semaines de campagne. Certains lui ont même dit qu’ils voteraient pour la Coalition avenir Québec cette fois-ci, mais que leur vote irait au PQ la prochaine fois.

« Je ne sais pas comment analyser ça, mais ça montre toute la portée et la progression de notre campagne. On a touché du monde même si ça n’a pas toujours apporté des votes. On va continuer dans ce sens-là. Ce sont des liens à long terme à entretenir », a-t-il indiqué en riant.

Député péquiste de Saint-Hyacinthe de 2008 à 2014, Émilien Pelletier, abonde dans le même sens. « Nous visions la deuxième place et nous l’avons obtenue. Je pense qu’il y a eu un éveil dans le comté. Dans quatre ans, nous allons revenir encore plus forts », a-t-il affirmé.

Pour M. Gagné-LeBrun, les quatre prochaines années devront servir à bien expliquer à la population ce que représente le projet souverainiste de former un pays. Il souhaite y apporter sa contribution, mais il ne sait pas encore de quelle façon. Il terminera un mandat de six ans au printemps comme président de la commission politique du PQ et ne souhaite pas le renouveler en raison de la tâche importante que cela représente.

Pour ce qui est de l’élection du chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, dans le comté de Camille-Laurin, Alexis Gagné-LeBrun a déclaré que c’est « une grande satisfaction » et que cela permettra de construire pour l’avenir. Il déplore néanmoins qu’avec 14,6 % des votes, le PQ doive se contenter de trois sièges, soit ceux du chef et des députés élus Pascal Bérubé et Joël Arseneau.

Selon M. Pelletier, l’élection de Paul St-Pierre Plamondon démontre que le PQ et son projet souverainiste ne sont pas morts et cela l’aidera à faire entendre ses propositions dans l’opposition.

S’investir jusqu’au bout

À l’heure du bilan, le candidat péquiste dans Saint-Hyacinthe se dit satisfait de son expérience.

« J’ai voulu bien faire les choses, les faire intensément jusqu’à la fin. Je savais que mes chances de gagner étaient très faibles dès le départ, mais ce n’est pas parce que tu n’as pas de chances de gagner que la discussion démocratique n’est pas nécessaire », a-t-il conclu.

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