2 février 2023 - 07:00
Accident d’autobus scolaire
Une mère mécontente de ne pas avoir été informée
Par: Adaée Beaulieu
Jacinthe Joubert dénonce le manque de communication du Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe alors que c’est sa fille qui l’a avisée par texto que son autobus avait été impliqué dans un accident de la route. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Jacinthe Joubert dénonce le manque de communication du Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe alors que c’est sa fille qui l’a avisée par texto que son autobus avait été impliqué dans un accident de la route. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

La mère d’une étudiante fréquentant l’école Raymond à Saint-Hyacinthe déplore ne pas avoir été avisée que l’autobus du circuit 7 à bord de laquelle se trouvait sa fille avait été impliqué dans un accident de la circulation sur le 3e Rang de Sainte-Hélène-de-Bagot, le 17 janvier, vers 8 h 10.

Selon la version de Jacinthe Joubert, un camion aurait percuté l’autobus. Sa fille dormait au moment de l’incident, mais se serait réveillée sous le choc. Le chauffeur serait venu la voir pour savoir si elle allait bien et lui aurait montré une fenêtre brisée à côté d’elle. L’adolescente lui aurait répondu oui, malgré une douleur à la tête, et sa mère soutient que c’est parce qu’elle se serait cognée sur la fenêtre.

« Je n’ai pas eu d’appel ni de l’école ni du transporteur scolaire. Il n’y a pas eu de policiers ni d’ambulances sur les lieux », affirme Mme Joubert. « J’ai appelé au centre de services scolaire, car j’étais vraiment fâchée que ce soit ma fille qui m’ait avisée par texto de la situation. »

Le Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe (CSSSH) a confirmé que l’incident avait bel et bien eu lieu, mais n’a pas voulu commenter le cas précis de cette élève pour une raison de confidentialité. « Le Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe traite avec grand sérieux cette situation puisque la santé et le bien-être de nos élèves et du personnel sont au cœur de nos priorités », a répondu par courriel la porte-parole du CSSSH, Esther Charette.

Elle affirme que le chauffeur a effectué les différentes procédures de sécurité prescrites, soit s’assurer de la sécurité des élèves, se garer à un endroit sécuritaire et contacter la compagnie de transport afin de les informer de l’incident et procéder au changement de véhicule. « Au moment de l’accrochage, le chauffeur s’est assuré de la sécurité de tous les élèves. Lors de cette vérification ainsi que tout au long du trajet, aucun élève n’a signifié ou n’a semblé avoir de blessures ou de douleurs particulières, si ce n’est qu’une légère égratignure », soutient Esther Charette. Pour ce qui est du délai pour aviser les parents, elle affirme que celui-ci est normal en raison de la chaîne de communication et que le processus est accéléré dans le cas d’incidents graves.

Jacinthe Joubert n’est toutefois pas satisfaite de cette réponse.

Selon l’analyse des faits du CSSSH, l’autobus aurait croisé de trop près un camion qui roulait à sens inverse. Lorsque les véhicules étaient vis-à-vis, le miroir de l’autobus aurait été accroché, celui-ci se serait replié sur lui-même et son boitier extérieur se serait détaché. Au même moment, la fenêtre située au centre de l’autobus se serait fracassée.

Selon le CSSSH, il est impossible de confirmer officiellement la cause du bris, mais tout porte à croire que c’est le boitier extérieur du miroir qui a brisé la fenêtre.

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