Les jeunes de 13 à 31 ans avaient jusqu’au 27 mai pour soumettre un projet. Les projets devaient être appuyés par cinq personnes, réalisables en 2022-2023, avoir une durée de vie d’au moins deux ans et avoir une valeur variable entre 5000 $ et 50 000 $. Quelques projets ont été écartés puisqu’ils ne respectaient pas ces critères.
« On a donc une dizaine de projets qui concordaient tout à fait avec les critères. C’est excitant. On est vraiment satisfaits pour une première année. On expérimente au fur et à mesure. C’est très satisfaisant autant par le nombre que par la qualité. On voulait que le projet soit pour les jeunes et par les jeunes. On y est arrivés. […] On se demandait bien à un certain moment si on y arriverait. On a réussi à en rejoindre plusieurs. Je suis vraiment contente », souligne Mme Gagné.
Les personnes qui ont soumis un projet admissible ont été invitées à rencontrer différentes ressources de la Ville de Saint-Hyacinthe le 8 juin afin de valider certains aspects et de bonifier leur idée. La version finale de leur projet devait être remise au plus tard le 22 juin afin que la Ville vérifie leur faisabilité pendant l’été.
Au début de l’automne, les projets seront soumis au vote populaire. Ce sera à nouveau les jeunes de 13 à 31 ans qui pourront se prononcer. À savoir comment va se concrétiser cette étape, rien n’est défini pour l’instant.
Rappelons que Saint-Hyacinthe a réservé une somme de 50 000 $ pour le budget participatif. Les projets soumis devaient s’arrimer avec le Plan de développement durable de la Ville. À l’exception de quelques projets en lien avec l’achat d’équipement ou de mobilier, la nature s’est retrouvée au cœur des suggestions.
« Ce qui me frappe, c’est l’angle que les jeunes ont choisi. Le Plan de développement durable a cinq axes. C’est vraiment l’axe environnemental qui a été le plus souvent choisi. Plusieurs projets portent sur la végétalisation des espaces, la protection de la biodiversité, la présence de fleurs, de plantes, de papillons, d’oiseaux. Ça m’a plu de voir ça. Les jeunes en ont besoin, l’affirment et le réclament. Ça nous aide à orienter plus largement nos actions », poursuit la conseillère municipale.
