4 mai 2023 - 07:00
Une start-up de Saint-Hyacinthe se démarque au Gala Constellation
Par: Zineb Guennoun | Journaliste de l'Initiative de journalisme local
Charles-Éric Raymond et Benoît Serrano-Parent, les deux fondateurs de Foxtrot Industriel. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Charles-Éric Raymond et Benoît Serrano-Parent, les deux fondateurs de Foxtrot Industriel. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Lors du Gala Constellation tenu le samedi 22 avril à Saint-Hyacinthe, Foxtrot Industriel a remporté le prix Nouvelle entreprise parmi un total de 25 dossiers de candidature reçus. Les deux fondateurs de l’entreprise, diplômés en génie mécanique et électrique de l’Université de Sherbrooke, se disent ravis de cet honneur reçu après un an seulement d’existence dans la région maskoutaine.

Leur innovation, c’est un petit robot télécommandé capable de déplacer des charges lourdes pouvant atteindre 20 tonnes. Charles-Éric Raymond, président et cofondateur du projet, souligne que ce concept est « unique au monde ». Ce robot est à la fine pointe de la technologie. Ses petites dimensions et son poids assez léger lui confèrent une grande capacité de déplacement, même en milieu restreint. Selon lui, cette innovation révolutionne le monde de l’industrie manufacturière en permettant une économie du temps, d’argent et de main-d’œuvre aussi.

« Notre croissance, on va la vivre ici », a affirmé le président de Foxtrot Industriel. D’après lui, leur décision de s’établir à Saint-Hyacinthe constitue un véritable tremplin vers l’évolution de l’entreprise tout en permettant une intégration réussie dans l’écosystème maskoutain.

Répondre à un besoin industriel

« C’est une demande de l’industrie, […] il y avait toujours des embûches, des enjeux de sécurité, puis d’efficacité quand venait le temps de déplacer une charge lourde, surtout en espace restreint », précise Charles-Éric Raymond. Prévenir les accidents de travail qui peuvent s’avérer mortels fait partie également des forces de ce mince robot.

Des sous-traitants locaux

La stratégie principale sur laquelle s’appuie la start-up, c’est de faire affaire avec des sous-traitants locaux pour l’usinage et la fabrication du robot. L’assemblage, quant à lui, se fait à l’interne et prend à peu près une semaine. Comme entreprise, « s’approvisionner ici, c’est le réflexe qu’on a », a affirmé Benoît Serrano-Parent, vice-président de Foxtrot Industriel.

M. Serrano-Parent voit grand et dit vouloir s’attaquer à d’autres marchés internationaux puisque l’entreprise écoule déjà son robot en Océanie et en Amérique du Nord. « On veut prendre le monde d’assaut », a-t-il assuré.

Après une année et demie d’existence, Foxtrot Industriel reçoit de plus en plus de demandes d’entreprises intéressées par l’acquisition de cette technologie qui fait la différence dans leur quotidien.

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