Il représente à lui seul presque la moitié de tous les investissements prévus en 2016, soit 49 405 000 $ répartis dans 142 projets, sur un PTI de 120 millions $ comportant 246 projets, au total.
En présentant le PTI aux journalistes, le maire Claude Corbeil a rappelé que la Ville avait déjà consacré 1,5 million $ en argent comptant à la confection des plans et devis du centre des congrès, ce qui porte à 25 175 000 $ la part de la Ville dans ce projet conjoint avec Les Centres d’achats Beauward (volet hôtelier). « On l’a répété souvent, ce projet n’aura pas d’impact sur le compte de taxes des citoyens. Il sera entièrement payé par les revenus en taxes qu’il va générer », a-t-il insisté.
Pour l’année 2016, la Ville entend assumer elle-même 86 % des dépenses prévues aux PTI, ce qui porte sa participation à 42 584 658 $. Elle engagera 14 669 349 $ en argent comptant et 4 240 309 $ par financement temporaire, en plus de l’emprunt à long terme qui dégagera 23 millions $ pour le centre des congrès. Des subventions attendues totalisant 4 220 342 $ et des contributions de riverains et de tiers se chiffrant à 2,6 millions $ complètent le plan de financement.
Le projet du centre des congrès appartient à la catégorie des initiatives en gestion municipale, au même titre que la mise à niveau du parc La Providence, venant loin derrière avec un investissement prévu de 900 000 $, de même que l’aménagement, au coût total de 980 616 $, de trois patinoires extérieures permanentes (dalle de béton et bandes), si la subvention attendue de 340 309 $ est au rendez-vous. Ces patinoires sont destinées aux corporations de loisirs Sainte-Rosalie, La Providence et Bourg-Joli, qui devront consacrer ensemble 300 000 $ au projet. On note ensuite une dépense de 600 000 $ pour la poursuite du développement du réseau cyclable, somme qui s’ajoute aux 100 000 $ aussi alloués en aménagements cyclables dans le projet du parc La Providence.
Tel que promis, la Ville consacrera 450 000 $ en 2016 à l’aménagement, à l’arrière du manège militaire de l’avenue Sainte-Anne, de la placette qui commémorera le 100e anniversaire du Royal 22e Régiment. C’est aussi l’an prochain que le parc pour planches à roulettes qui se trouvait sur le site de l’Exposition agricole sera recréé, cette fois devant l’École professionnelle. Lundi, le conseiller Alain Leclerc a dit agiter « un drapeau rouge » devant cette dépense de 450 000 $ – il ne croit pas que le nombre d’utilisateurs potentiels la justifie – et a fait de même au sujet des 130 000 $ que coûtera la refonte du site web municipal.
Le prolongement de la rue Blanchet à travers le site de l’Exposition agricole (300 000 $), la consolidation du mur de soutènement longeant le boulevard Laurier Ouest, à l’approche de la rue des Cascades (350 000 $), le remplacement d’une partie des vieux abribus (189 000 $ en 2016, sur 391 500 au total), l’ajout d’aires de modules de jeu au parc de La Survivance (122 000 $) et l’aménagement du parc des Loisirs Saint-Joseph (105 000 $) sont au nombre des projets inscrits en gestion municipale. La Ville a aussi réservé 3 millions $ à l’achat de terrains, et prévoit consacrer 3,3 millions à divers travaux de voirie (pavage, trottoirs et bordures).
Infrastructures
Dans le volet associé à la gestion des infrastructures, 53 projets totalisant 12,17 millions $ sont au menu de 2016. La desserte en aqueduc et égout du domaine Laliberté, dans le district Sainte-Rosalie, se retrouve en tête de liste avec ses 2,23 millions $ d’investissement, dont une part de 1,3 million $ qui sera à la charge des riverains.
Dans la même veine, la desserte en égout sanitaire du Petit-Rang et du rang des Petits-Étangs, au coût de 1,8 million $, est aussi au programme. Dans ce cas, la participation des riverains se chiffre à 1 million $. La Ville doit aussi engager 935 550 $ pour le remplacement de conduites d’aqueduc problématiques dans les rues Picard et Pinard, pour remplacer une conduite d’aqueduc qui traverse le lit de la Yamaska entre les rues Girouard Est et Bernard (900 000 $), de même qu’une conduite d’aqueduc qui passe sous l’autoroute 20, à l’ouest du viaduc Laframboise.
Le déversoir Larocque sera aussi modifié pour empêcher que l’eau de la rivière puisse y pénétrer et engorger le réseau d’égout, tandis qu’à Saint-Thomas-d’Aquin, la Ville consacrera 250 000 $ à l’implantation d’une station de pompage qui dirigera les eaux pluviales de l’égout de la rue Cordeau vers le ruisseau Rouge.
Enfin, la Ville remplacera le véhicule de service utilisé pour les urgences sur le réseau d’aqueduc (374 963 $), de même qu’un camion utilisé pour le transport et le déneigement (339 769 $).