Mis à part le thème imposé, les étudiants avaient carte blanche pour créer, utilisant le ou les médiums de leur choix. « Les deux grands sujets qui sont revenus cette année, ce sont les sujets de société et les sujets plus individuels », remarque Marie-Ève Charron, professeure en histoire de l’art au Cégep. Elle précise que les finissants ont consacré 8 heures par semaine pendant 15 semaines à créer leur œuvre finale.
Censure et gaspillage
LE COURRIER a parlé à quelques artistes exposant jusqu’au 14 mai. « Libre à tous traite de censure et de sexualité, dans un monde où on nous présente des émissions comme Célibataires et nus, mais qu’on brouille les seins et les organes génitaux », indique Alicia Pontbriand. « L’idée de Vider son panier m’est venue comme une réflexion que l’on devrait avoir sur la consommation et notre tendance à gaspiller », précise quant à elle Noémie Klopfenstein.
Vingt-deux autres œuvres inspirées du lapsus sont à découvrir gratuitement à Expression jusqu’à ce dimanche 14 mai.