Cet investissement correspond à une mesure concrète de la mise en œuvre de la Stratégie nationale d’achat d’aliments québécois (SNAAQ) lancée en 2020. Celle-ci vise à encourager une alimentation locale dans les institutions publiques québécoises et à augmenter la part des aliments du Québec achetés par elles.
Cet argent servira à évaluer les besoins du marché institutionnel et à étudier les occasions d’affaires en lien avec les produits maraîchers conditionnés, c’est-à-dire lavés, pelés et coupés. Il permettra aussi de déployer un projet pilote sur l’approvisionnement du milieu institutionnel en pommes de terre, en carottes et en oignons frais toute l’année. À terme, le but est que ce projet favorise un meilleur maillage entre les producteurs et les institutions publiques.
« Je suis heureux d’appuyer le secteur maraîcher dans ses efforts pour accroître la présence des fruits et légumes du Québec dans les institutions publiques. L’investissement annoncé permettra une meilleure adéquation entre les besoins des institutions et l’offre des producteurs pour, ultimement, établir des liens d’affaires durables. Bientôt, les rayons de nos détaillants se garniront de fruits et légumes frais du Québec. J’invite les citoyens à encourager nos producteurs locaux qui contribuent jour après jour à l’autonomie alimentaire du Québec », a déclaré le ministre.
Pour l’occasion, il était notamment accompagné de la députée provinciale de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy. « Cette annonce est une excellente nouvelle pour les producteurs maraîchers de la Montérégie et de toutes les régions du Québec. En développant le réflexe de mieux coordonner l’offre et la demande au sein d’un même territoire, on favorise une économie prospère et durable. L’achat local est une priorité pour notre gouvernement et l’investissement annoncé aujourd’hui le démontre une fois de plus. Bonne saison à tous les producteurs », a-t-elle ajouté.
Le directeur général de l’APMQ, Patrice Léger Bourgoin, était également sur place et s’est réjoui de cette annonce. « La chaîne d’approvisionnement alimentaire évolue rapidement. Ce soutien financier permettra à l’APMQ de travailler avec ses membres ainsi que ses partenaires sur les modèles d’affaires du futur. Par le fait même, il sera possible d’explorer de nouvelles avenues afin d’assurer la sécurité alimentaire du Québec », a-t-il conclu.