M. Montigny est entré chez Régent Chocolat, située sur la rue Nelson, le 30 octobre 1970. À ce moment, l’entreprise appartenait au groupe allemand Monheim. Cette usine, qui s’est considérablement agrandie au fil des années, est toujours au même endroit 61 ans plus tard.
« J’ai commencé ma carrière avec un salaire de 50 cents l’heure. Après le travail, nous allions à la taverne avec mes collègues. J’ai connu ma femme à la chocolaterie. Elle y a travaillé une dizaine d’années », mentionne Albert Montigny, en entrevue au COURRIER.
M. Montigny se souvient avoir travaillé sur des lignes de production où l’on moulait alors le chocolat sous plusieurs formes que ce soit des œufs pour Pâques ou de petites bouteilles contenant de la liqueur.
Aujourd’hui, M. Montigny occupe un poste de cariste dans l’immense entrepôt de l’entreprise situé sur la rue Picard. À l’intérieur, des milliers de boîtes en carton sont destinées à être expédiées à des clients basés au Canada, aux États-Unis et au Mexique.
Albert Montigny estime que l’heure de la retraite n’est pas près de sonner. « Travailler chez Barry Callebaut me tient en forme. Tant que la santé va me le permettre, je vais continuer ici », estime-t-il.
Présents lors de notre entrevue, François Pigeon, directeur des entrepôts et de la logistique, et Michel Bourque, directeur de l’usine Barry Callebaut de Saint-Hyacinthe, ne tarissaient pas d’éloges à propos de ce travailleur infatigable.
« Albert est très productif. C’est un employé modèle », souligne Michel Bourque. « Il ne s’est jamais présenté en retard à son poste de travail », complète M. Pigeon.
La direction de l’usine constate avec satisfaction que de nombreux travailleurs ont une longue feuille de route. « Nous avons des employés qui ont 40 et 45 années de service », précise Michel Bourque. Aujourd’hui, cette usine compte environ 500 employés.
Pendant de nombreuses années, Albert Montigny a occupé le poste d’opérateur. « Nous fabriquions par exemple des barres aux amandes et des lapins moulés », se remémore-t-il.
Au fil des années, M. Montigny a vu les équipements se moderniser et la vitesse de production augmenter énormément.
Annuellement, plus de 190 000 tonnes de chocolats sont produites à l’usine Barry Callebaut de Saint-Hyacinthe. La production se partage entre la fabrication de chocolat liquide et celle de chocolat moulé.