Ils ont profité d’un voyage en France pour participer au Défi des générations, qui se déroulait jusqu’au 24 septembre avec l’objectif d’amasser 1,5 M$ pour les hôpitaux de la Montérégie, en parcourant 750 km entre Lyon et Sète en vélo- camping du 15 au 27 août.

Pour le couple, il s’agit du défi le plus physique de leur vie. Anne-Catherine Pilon indique avoir déjà parcouru plus de 1000 km à vélo, mais jamais dans de telles conditions. Sur les 750 km du trajet, plus de 10 000 m étaient parcourus en montée puisqu’ils ont traversé les parcs nationaux des Cévennes et d’Ardèche. De plus, puisque les deux Maskoutains effectuaient du vélo d’aventure, c’est-à-dire en évitant les grandes routes, ils étaient confrontés à toutes sortes de surfaces en passant des chemins montagneux rocailleux aux petites routes de campagne. La température n’a aussi pas toujours joué en leur faveur. La France était alors frappée par la sécheresse et des canicules, mais, dans les montagnes, ce sont plutôt le froid et la grêle qui étaient de la partie.

Néanmoins, Mme Pilon considère que le vélo est une très belle façon de voyager et elle utilise ce moyen de transport dès qu’elle le peut.

« Ça permet de faire de belles rencontres. Les gens s’intéressent à d’où nous venons et à ce que nous faisons », affirme celle qui aime aussi ce moyen de transport pour la possibilité de profiter de la nature et des paysages.

Un geste significatif

Pour Anne-Catherine Pilon et son conjoint, ce périple était l’occasion de célébrer leur chance d’avoir la santé et de s’en servir pour aider ceux pour qui elle est plus fragile. Mme Pilon souligne d’ailleurs que la Fondation Aline- Letendre aide autant les personnes en fin de vie qu’en réadaptation, une situation pouvant arriver à tous.

Le but recherché est de faire de l’Hôtel-Dieu un milieu de vie où les usagers peuvent avoir une qualité de vie et conserver leur dignité malgré leurs problèmes de santé. Elle a d’ailleurs réalisé la pertinence des soins apportés en fin de vie lorsque son grand-père a été hospitalisé à l’Hôtel-Dieu il y a quatre ans, tout juste avant de décéder.

« Nous dépassons nos limites pour permettre aux autres de prendre le dessus sur la maladie », conclut-elle.