Cette année, dans des circonscriptions francophones, les Québécois ont élu des représentants parlant uniquement l’anglais. Ça a fait un peu de bruit, mais sans plus.
Banque Nationale, Caisse de Dépôt, de plus en plus de grandes institutions financières québécoises ont des dirigeants unilingues anglophones. Bof, quelques blagues et Guy A. Lepage qui menace de fermer son compte de banque. Des rapports de plus en plus nombreux font état du recul du français à Montréal. Depuis longtemps, sur l’Île, on ne dit plus Dollard-des-Ormeaux mais Dee-Dee-Ho. De même on ne dit plus Hochelaga, on prononce Homa à l’anglaise.Personne ne sort dans la rue pour ça. Dans une émission de téléréalité québécoise des douchebags font du bench en parlant de drift, body. Pendant que les girls cherchent un lover en se lançant des « it’s like, you know ». Mais tsé, c’est genre comme, c’est juste du divertissement. Le Québec s’anglaise, who cares? Parsonne! Sauf… les fans du Canadien de Montréal! Oh boy! Le coach parle pas français? C’est un crime de la Sainte-Flanelle. Dehors les lampions, les fanions et les effigies de Maurice. Peuple à la rue! Fait entendre ta colère en inondant de ton fiel les lignes ouvertes, ébranle les colonnes du temple et boycotte les produits Molson! Et la vague fait se lever nos élus de Québec à Ottawa qui enfin, trouvent le courage pour lever le doigt, déchirer leurs chemises et sermonner les irresponsables qui font fi de nos traditions, de notre langue et de nos valeurs.Hey, heureusement qui reste le hockey pour nous rappeler la chose la plus importante de toutes; au Québec, tout l’monde peut parler anglais, mais le coach du Canadien, lui, y doit parler français!Joyeuses fêtes ou great hollidays, dépendant de la date à laquelle vous lirez ceci.