Rien à voir avec les supermarchés, une énergie unique se dégage du marché. Les marchands sont décontractés, contents de se retrouver à l’extérieur pour partager leur passion avec les clients. Le tout présenté dans un lieu historique.
Le 1555 Marché public est le plus vieux marché du genre au Québec. Construit pour une première fois en 1830, il a dû être reconstruit après un incendie en 1876. On peut d’ailleurs bien observer ce côté historique avec la fontaine que l’on retrouve à l’avant du marché, sur la rue des Cascades. Cette fontaine servait, à l’époque, à abreuver les chevaux d’un côté et les gens de l’autre.
Les commerçants
La Boucherie Charron, se trouvant à l’intérieur du marché, est le commerce le plus ancien qu’on y trouve. Il y est depuis 1967 et a servi ses produits à différentes générations maskoutaines.
La saucisserie charcuterie William J. Walter est aussi bien établie au marché, s’y trouvant depuis 1997. La tâche n’est toutefois pas facile pour s’implanter et y rester. « Ce n’est pas facile, il faut aller chercher sa clientèle et faire en sorte qu’elle revienne à nouveau », raconte le grand et sympathique Alva Gagnon, copropriétaire de la saucisserie.À l’origine, c’est sa femme Manon qui a démarré le commerce. Avec le temps, Alva s’est impliqué, tout comme leur fils Anthony. Il s’investit à temps plein dans le commerce depuis maintenant cinq ans.« On retrouve toute une ambiance dans le marché, il y a de la vie. La journée où on s’assoit sur nos lauriers par contre, c’est là que ça commence à se dégrader. C’est pour ça qu’on tente toujours d’aller chercher de nouveaux produits, afin de conserver notre clientèle. Certains de nos produits ne se trouvent nulle part ailleurs qu’ici entre Montréal et Québec », explique-t-il.La Poissonnerie Charron, la Boulangerie des Princes, la pâtisserie La Demi-calorie, les Jardins du Vieux Marché et finalement À la vieille fromagerie se retrouvent tous au 1555 Marché public. D’autres commerçants s’ajoutent durant la période estivale. Avec autant de choix et de variété, on peut trouver une majorité de produits figurant sur la liste d’épicerie habituelle.Pour ceux qui travaillent au centre-ville, le marché est une alternative intéressante pour aller se chercher un lunch le midi. Il est possible de se concocter une salade avec les produits frais sur place, ou même d’aller se chercher un sandwich à la boulangerie. Et pour terminer le repas, il est possible d’opter pour le choix santé en s’offrant un casseau de petits fruits frais ou en y allant dans la gourmandise avec une pâtisserie de La Demi-calorie.
Activités
Différentes activités animent le marché public. Cette année, pour la première fois, un pays est offert à titre de thématique chaque mois durant l’été. Présentement, le Mexique et ses recettes sont offertes aux clients afin de découvrir des saveurs d’ailleurs avec des produits offerts ici.
Les Samedis de l’art viennent ajouter une touche artistique au marché. Des artistes locaux proposent des oeuvres en lien avec l’histoire agroalimentaire de la région, les racines des ancêtres maskoutains.Au deuxième étage du marché, le centre d’exposition Expression permet d’apprécier les oeuvres de différents artistes au courant de l’année. L’exposition de Guy Laramée vient tout juste de se terminer le 12 août. La prochaine, Orange, sera présente dès le 15 septembre.Afin de souligner l’existence des marchés publics comme celui de Saint-Hyacinthe, l’Assocation des marchés publics du Québec propose une semaine qui leur est dédiée, du 17 au 26 août. Au 1555 Marché public, un coupon de participation afin de remporter un bon d’achat de 250 $ sera offert aux clients pour chaque achat effectué.
