Les amateurs du groupe ont déjà dans les oreilles, et ce, depuis novembre dernier, des pièces comme Paris-Mtl ou Télé, une tirade plus populaire qui s’en prend au phénomène du vedettariat à tout prix. Cet hiver, la ballade country-folk On tient le coup a aussi su marquer des points.
« On voulait un album plus rock, un album de vieux groupe quoi!, plaisante Jérôme Dupras, membre des Cowboys Fringants. Sérieusement, nous avons créé quelque chose avec des rythmes plus rapides, on est un peu revenu à un son qui nous caractérise beaucoup en spectacle. » Plus dansant comme album, il a quand même fallu attendre plusieurs années avant la sortie de Que du vent, l’album précédent, L’expédition, remontant à 2008. Plusieurs projets personnels ont, entre autres, repoussé l’écriture et la production de cet album. Par exemple, le bassiste Jérôme Dupras finissait une partie de son doctorat en environnement en plus d’enseigner. Ce dernier croit d’ailleurs que si les projets de chacun sont sains à l’esprit du groupe, dans le coeur de chaque membre, Les Cowboys Fringants demeurent toujours le point focal de leur vie artistique.
Venez danser!
Ce soir, en plus de quelques pièces du dernier album, Les Cowboys Fringants promettent toujours des medley réjouissants réunissant leurs plus grands succès que ce soit À la manifestation, En berne ou Les étoiles filantes.
Aussi, quelques paroles de certaines chansons – vous chercherez lesquelles – ont été adaptées pour témoigner du fameux « printemps érable » que vient de vivre le Québec. « Il faut faire attention de ne pas rester figé dans un événement pour en créer des chansons qui ne seront plus d’actualité l’an prochain. Mais c’est sûr que tout ce qui s’est passé au Québec dernièrement va nous inspirer dans le futur », estime Jérôme Dupras.Pour l’heure, le groupe s’apprête à faire une pause jusqu’à février, laissant ainsi à sa violoniste, Marie-Annick Lépine, le soin de mettre au monde son tout premier enfant.