L’année qui s’achève d’elle-même vitesse grand V n’échappera pas à la règle, revues, rétrospectives, bilans et top 10 des meilleurs et pires coups viendront exorciser 2012 avant de passer à la suivante. Cet exercice aussi utile que ludique est inévitable comme la tourtière au repas de Nowell.
Et une pointe seulement de ce qu’on a pu entendre autour de la Commission Charbonneau suffira à nous combler de gras et de sucre. Des joyeux lutins qui cachent des « petits cadeaux » dans leurs bas au café Consenza, aux portes des coffre-forts qui ne ferment pas parce qu’ils débordent d’argent liquide, de monsieur 3 % Surprenant, du rire gras de Leclerc vantant le golf de Rizzuto, des escortes que l’on refuse car « nouvellement marié » en passant par les jambons livrés directement dans la cour des fonctionnaires corrompus et la cousine de l’Ex-Roi de Laval qui « flushe » des liasses de nouveaux billets en polymère lorsque la police débarque chez elle… ce qui remonte à la surface ne peut que nous faire sourire. D’ailleurs, ce bon Gilles Vaillancourt aura eu l’éclair de génie d’affirmer dans son discours de fuite en avant que « nous vivions une période sombre »… ah! Ici, le « nous » incluait seulement la personne qui parle! Car pour les citoyens, elle est lumineuse comme un sapin qu’on nous a trop longtemps passé en douce. Encore qu’on se demande pourquoi les Lavallois n’ont pas allumé avant? Qu’importe, pour ceux que la politique municipale intéresse, c’est Nowell à tous les jours. Et cette période n’est pas finie, au contraire, il y aura prolongation… pour preuve, le successeur du maire Tremblay à Montréal, Michael Appelbaum qui dit, sans rire; « Fini la politique, maintenant je suis au service des citoyens ». Ah? Et avant, il faisait quoi? Non, c’est pas fini les amis.