En avant-midi, M. Hongo a prodigué ses conseils aux athlètes des catégories U13 et U15 ainsi qu’à leur instructeur, tandis que l’après-midi a été consacré aux judokas de classe U18 et plus.
Après une carrière internationale bien décorée (il s’est retiré de la compétition en 2011) et issu d’une célèbre université japonaise de judo, Akinori Hongo a épaulé l’équipe canadienne olympique à Londres, en juillet. Pour l’entraîneur Louis Graveline, qui a passé une cinquantaine d’années de sa vie à étudier le judo sous toutes ses coutures, le passage de M. Hongo à Saint-Hyacinthe fut une véritable révélation.« Ce sport a une telle profondeur que de le comprendre et l’étudier est l’histoire de plusieurs vies. On n’est pas capable de faire le tour en une seule! », lance M. Graveline, qui s’est dit captivé par les méthodes d’enseignement du maître judoka.« Les entraîneurs des autres dojos ont aussi pris de bonnes notes durant cet atelier. Sa disponibilité, sa gentillesse et son savoir aideront sans doute nos judokas à gravir les échelons car ils sont maintenant mieux outillés », ajoute-t-il.Il y a fort à parier que les judokas maskoutains bénéficieront à nouveau de la présence de M. Hongo à un moment ou un autre, puisque celui-ci a récemment complété sa demande de citoyenneté canadienne.