Très peu d’informations ont été obtenues pour le moment, la direction ayant décliné notre demande d’entrevue.
Selon ce qu’a appris LE COURRIER, les agrandissements, estimés à 15 000 pi. ca., ont pour but de regrouper la production et la distribution en un seul endroit, le CIAQ possédant aussi une station sur la rue Sicotte à Saint-Hyacinthe. Une fois les agrandissements complétés, la station de Sainte-Madeleine deviendra le centre névralgique des opérations, incluant l’hébergement des taureaux ainsi que le prélèvement des semences. Pour le moment, les installations du boulevard Laurier ont une capacité maximale d’hébergement de 787 taureaux. D’après le compte Facebook de l’entreprise, les travaux ont été amorcés le 10 juin et comprennent l’installation de laboratoires ultramodernes. La page du CIAQ indique aussi que les investissements sont le résultat direct de la demande croissante pour les produits Semex à travers le monde. Propriété du CIAQ à 45 %, l’Alliance Semex est responsable de la commercialisation mondiale des semences de taureaux. D’après Paul Larmer, chef de la direction Semex, la totalité des coûts sera d’ailleurs défrayée par la compagnie ontarienne. Il s’agira « d’installations Semex », a-t-il indiqué. Les travaux devraient être exécutés d’ici janvier 2014.
Toujours en vente
Situées sur la rue Sicotte, les installations du plus grand centre de production de semences bovines au Québec sont toujours en vente.
Annoncée en 2010, cette décision était motivée par une sous-utilisation des étables de Saint-Hyacinthe. Pouvant accueillir 257 taureaux, les neuf bâtiments de ferme n’en hébergeaient que 50 à ce moment. Selon Yves Brindle, directeur retraité de la production « il n’y a aucune obligation de vendre. Tout dépendra des acheteurs ».Il spécifie toutefois que, malgré les agrandissements en cours à Sainte-Madeleine, le siège social du centre d’insémination restera dans ses locaux actuels. Fondé en 1948, le CIAQ emploie 320 personnes et est la propriété de trois groupes de producteurs du Québec soit le Conseil provincial des cercles d’amélioration du bétail, le Conseil québécois des races laitières et la Fédération des producteurs de lait du Québec.