Selon le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Bernier, « l’un des principaux défis était que tous les résidents du quartier aient accès à la piscine dès le 25 juin, malgré les travaux ».
Comme en témoignait l’agitation dans l’étendue d’eau, la Ville a su tenir sa promesse, et ce, grâce à l’intégration de la salle de filtration des eaux dans le nouveau bâtiment. Le maire Bernier a aussi profité de l’occasion pour souligner le travail de l’équipe d’Arri Construction, l’entrepreneur en charge de l’ensemble des travaux. Figurant parmi les instigateurs du projet, le conseiller du district La Providence, Bernard Barré, était « plus que satisfait » du résultat final. « J’ai été très patient, mais là, c’était au tour de La Providence d’obtenir ses nouvelles installations. Je me suis assuré de faire les représentations nécessaires au conseil de Ville, car l’ancien pavillon était carrément un frein à l’utilisation de la piscine pour les baigneurs », soutient M. Barré. Pour appuyer ses dires, le conseiller municipal n’a pas hésité à exhiber une photo en noir et blanc de l’ancien natatorium inauguré en 1958, ce qui a bien fait rigoler l’assemblée. Contrairement à son prédécesseur, le nouveau pavillon de la piscine a été construit au goût du jour, l’architecte Pierre Goyette ayant repris certains matériaux utilisés pour le centre communautaire afin d’harmoniser l’ensemble des installations des Loisirs La Providence. En raison des deux semaines de grève dans le secteur de la construction, l’échéancier a été fractionné, la seconde phase des travaux étant reportée à l’automne. Il s’agit de l’aménagement de l’entrée principale dont la conception permettra d’accueillir les personnes à mobilité réduite. Débutée le 22 avril, la construction du bâtiment aurait dû être complétée sans interruption en deux mois et demi. « Si nous avions décidé de tout faire selon l’échéancier original, le pavillon aurait passé l’été en construction. Nous préférions plutôt que les citoyens aient accès rapidement à leur nouveau bâtiment », explique Bernard Barré, en ajoutant que pour le moment, les baigneurs utilisaient les vestiaires du centre communautaire pour enfiler leur maillot de bain. Les coûts de construction s’élèvent à 379 000 $ et le nouveau pavillon est accessible au public depuis le 9 juillet.