Tout comme Welsh, bien qu’il mette une croix de façon catégorique sur la compétition, Hinse garde tout de même contact avec cette discipline, consacrant quelques heures de son temps à titre d’entraîneur de tennis de table au club Prestige de Montréal. Étant adolescent, il s’entraînait avec le club de Saint-Hyacinthe.
« Pendant les deux dernières années, je me suis donné à fond pour me qualifier pour les Jeux. Je n’étais plus capable de soutenir la pression et le stress. Je n’aimais pas l’environnement au centre national d’entraînement et en jouant au niveau nord-américain, j’avais toujours quelque chose à perdre étant donné que j’étais parmi les meilleurs », mentionne l’Hilairemontais dans un communiqué transmis aux médias.À 25 ans, sa priorité est maintenant de se consacrer à temps plein à ses études en anthropologie à l’Université Concordia.« Je sais qu’il y a beaucoup d’athlètes qui sortent de leur retraite pour faire un retour à la compétition, sauf que ce n’est pas mon intention. Ma priorité, c’est d’obtenir mon diplôme universitaire », soutient-il.Lors de sa participation aux Jeux olympiques de Londres, Pierre-Luc Hinse, seul Québécois à participer à la compétition, avait perdu ses parties de premier tour, tant en simple qu’en équipe. Une blessure au genou survenue au printemps l’avait incommodé durant sa préparation.