L’incident s’est produit le 19 août au matin alors que René Bousquet, en pénétrant dans sa cour avec son camion, a franchi la ligne de la chaussée fraîchement repeinte.
Le hic, affirme-t-il, c’est qu’il n’y avait aucune indication près de sa résidence du boulevard Laurier Ouest pour signaler la présence de peinture fraîche au sol.
« Il y avait des cônes qui bloquaient les deux entrées du dépanneur Couche-Tard donnant sur la route 116, mais c’est tout. Pas de panneaux ou d’autres cônes situés plus loin », se remémore celui dont la résidence est située à environ un kilomètre du dépanneur.
Ce n’est que plus tard, durant la journée, que René Bousquet a remarqué que les pneus et la partie inférieure de son véhicule de travail étaient tachés de peinture blanche.
Ironie du sort, René Bousquet est lui-même un peintre professionnel doublé d’un tireur de joints. Les produits de nettoyage qu’il utilise généralement ne sont pas venus à bout de la peinture sur son camion et son entrée de cour asphaltée.
Sa conjointe, Éliane Bruyère, a déposé une requête aux services juridiques de la Ville de Saint-Hyacinthe, car le couple estime qu’il doit être « dédommagé par le ou les responsables de ce manque de professionnalisme ».
Mme Bruyère et M. Bousquet croient que la facture pour le nettoyage du camion seulement s’élèvera à plusieurs centaines de dollars.
« C’est vraiment un manque de jugement flagrant [qu’il n’y ait pas eu de signalisation]. Imaginez si c’était arrivé aux autos du commerce de véhicules à vendre situé près de chez nous », déplorent les résidents.
La chef de la division des relations publiques à la Ville, Joëlle Jetté, confirme qu’une requête a été déposée aux services juridiques et qu’elle sera traitée d’ici trois semaines.
Dans l’éventualité où les travaux auraient été effectués par le ministère des Transports du Québec, le requérant sera rapidement dirigé vers cette instance, assure-t-elle.
Pour le moment, la Ville ne pouvait affirmer qui était responsable des travaux de marquage.