Devant de jeunes élèves captivés et leurs parents, Élizabeth Laplante a confié qu’elle avait toujours voulu oeuvrer en journalisme télévisuel.
Celle qui a fréquenté l’école Henri-Bachand durant une partie de son primaire a su relever son pari puisqu’elle occupe désormais le poste de journaliste aux faits divers à bord de l’hélicoptère de TVA nouvelles.
Au cours de ses études en journalisme au Cégep de Jonquière, la jeune femme côtoyait déjà le milieu des médias, mais pour de tristes raisons alors que sa mère, Diane Grégoire, demeurait introuvable.
« Les événements sont survenus au cours de ma dernière année d’études à Jonquière, ce qui a fait en sorte que je me suis retrouvée dans une autre facette du journalisme », reconnait-elle, hésitante à l’idée de ressasser des souvenirs douloureux en entrevue avec LE COURRIER.
Entre 2008 et 2012, Mme Laplante a accordé de nombreuses entrevues aux médias, en plus de se retrouver au centre de l’actualité chaque fois qu’un nouvel élément s’ajoutait à l’enquête policière. En 2012, son père, Paul Laplante, s’est enlevé la vie en prison alors qu’il était accusé du meurtre prémédité de sa conjointe.
Aujourd’hui, c’est elle qui doit tendre le micro aux personnes ébranlées par les drames. « À la base, il est difficile de couvrir les faits divers. Mais parfois, ça vient me chercher personnellement et c’est encore plus difficile. Par contre, je suis une personne très rationnelle dans ce que je fais et j’arrive à le faire avec coeur », exprime-t-elle.
Malgré cette épreuve, Élizabeth Laplante affirme que si elle a déjà envisagé de s’orienter vers le domaine des communications, sa passion pour le métier de journaliste est revenue au galop lors de sa dernière année au baccalauréat en Relations publiques.
« J’ai participé à l’épreuve de chef d’antenne lors des Jeux de la communication, à l’université. À ce moment, j’ai su que c’était ce que je voulais faire dans la vie. Je voyais que le clignotant rouge de la caméra était allumé et je savais qu’il fallait que je performe », a-t-elle partagé avec son public liboirois pour expliquer sa passion.
Si le programme initiation sport-réussite éducative n’existait pas lors de son passage à Henri-Bachand, Mme Laplante a vécu une expérience similaire à l’école Bois-Joli-Sacré-Coeur.
« L’école peut juste nous apporter de bonnes choses. C’est une belle façon de socialiser et d’y passer de beaux moments », a assuré Élizabeth Laplante.
Lancé il y a six ans, le programme destiné aux élèves de 5e et 6e année de Saint-Liboire mise sur la persévérance scolaire en offrant davantage de périodes d’anglais, de musique et d’éducation physique.